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Le Petit Chaperon Rouge, Jacob Et Wilhelm Grimm, 1812

Lettre type : Le Petit Chaperon Rouge, Jacob Et Wilhelm Grimm, 1812. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2015  •  Lettre type  •  1 098 Mots (5 Pages)  •  686 Vues

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« Le Petit Chaperon rouge »

Il y avait une fois une bonne petite fille, aimée de tous ceux qui la voyaient, mais surtout de sa grand’mère, qui ne savait rien lui refuser.

Celle-ci lui fit présent d’un petit chaperon de velours rouge, et, comme il lui allait très-bien, et qu’elle ne s’habillait plus autrement, on l’appela le petit Chaperon rouge.

Un jour sa mère lui dit :

— Viens, petit Chaperon, voici un morceau de gâteau et une bouteille de vin, porte-les à ta mère-grand ; elle est faible et malade, cela lui fera du bien. Mets-toi en route avant qu’il fasse trop chaud ; et, quand tu y seras, va bien gentiment ton chemin sans courir à droite et à gauche ; autrement tu tomberais, la bouteille se casserait et la grand’mère n’aurait plus rien. Quand tu entreras dans sa chambre, n’oublie point de dire bonjour, et ne commence pas par aller fureter dans tous les coins.

— Je suivrai bien vos recommandations, répondit le petit Chaperon à sa mère, et elle lui donna sa main.

Mais la grand’mère demeurait là-bas dans le bois, à une demi-heure du village. Quand le petit Chaperon entra dans le bois, le loup vint à sa rencontre. Comme elle ne savait pas quelle méchante bête c’était, elle n’en eut pas peur.

— Bonjour, petit Chaperon, dit-il.

— Grand merci, loup.

— Et où vas-tu si matin, petit Chaperon ?

— Chez mère-grand.

— Et que portes-tu sous ton tablier ?

— Un gâteau et du vin. Hier nous avons cuit, et je porte à la pauvre vieille mère-grand de quoi lui faire du bien et la fortifier un peu.

— Petit Chaperon, où demeure ta grand’mère ?

— À un bon quart de lieue d’ici, dans le bois ; sa maison est sous les trois grands chênes ; au bas sont les haies de coudres, tu verras bien, dit le petit Chaperon.

Le loup pensait en lui-même : « Elle est jeune, elle est tendre, ce sera un bon morceau, bien meilleur que la vieille ; il faut m’y prendre adroitement pour les happer toutes les deux. »

Il chemina un instant près du petit Chaperon, et il lui dit ; Petit Chaperon, vois donc partout les belles fleurs ; pourquoi ne regardes-tu pas autour de toi ? N’entends-tu pas comme les oiseaux chantent bien ? Tu vas droit devant toi comme si tu allais à l’école, tandis que c’est si amusant de jouer dans le bois.

Le petit Chaperon leva les yeux et, quand elle vit que tout était plein de si belles fleurs et que les rayons du soleil dansaient çà et là à travers les branches, elle se dit : « Si j’apportais à mère-grand un bouquet frais cueilli, cela lui ferait plaisir aussi. Il est de si bonne heure que j’arriverai encore à temps. »

Elle quitta le chemin pour entrer dans le fourré, et se mit à chercher des fleurs. Quand elle en avait cueilli une, il lui semblait que plus loin il y en avait une plus belle ; elle y courait et s’enfonçait de plus en plus dans le bois.

Pendant ce temps-là, le loup alla droit à la maison de la grand’mère. Il frappa à la porte.

— Qui est là ?

— Le petit Chaperon, qui apporte un gâteau et du vin. Ouvrez.

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