LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Commentaire Du conte Le Petit Chaperon Rouge de Charles Perrault

Dissertation : Commentaire Du conte Le Petit Chaperon Rouge de Charles Perrault. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Janvier 2013  •  1 714 Mots (7 Pages)  •  6 226 Vues

Page 1 sur 7

Charles Perrault, né le 12 janvier 1628 d'une famille bourgeoise et décédé le 16 mai 1703 à Paris, fut un grand auteur français du 17ème siècle, notamment connu pour les « Contes de ma mère l'Oye ». On retrouve dans ses écrits plusieurs thèmes comme l'incarnation du personnage mal aimé (Le petit Poucet), de la métamorphose (Cendrillon), de la confiance (La Barbe bleue) ou encore de la tricherie et de la ruse (Le Chat botté). Une des citations que l'on retiendra est : « On n'est heureux qu'autant qu'on a souffert », qui est un extrait d'un de ses contes « Griselidis ». Le texte que nous avons étudié est « Le Petit Chaperon rouge » de Perrault, faisant partie des neuf contes du recueil de « Contes de ma mère l'Oye » publié en 1697. Il raconte l'histoire d'une petite fille chargée d'apporter de la nourriture à sa grand-mère. Sur le chemin elle rencontre un loup. La fillette indique à celui-ci le lieu où elle doit se rendre , ils prennent deux chemins différents. Le loup arrive plus tôt et dévore la grand-mère puis se fait passer pour celle-ci. Quand le Petit Chaperon rouge arrive à la maison, elle se fait manger à son tour. Ce conte veut mettre en garde les jeunes filles en montrant qu'il faut se méfier des apparences et dénonce la cruauté et l'injustice de ceux qui se trouvent supérieurs. Pour cela, nous verrons dans une première partie l'aspect théâtral, pour ensuite nous pencher sur une seconde partie sur les points communs entre le réalisme et le merveilleux et enfin, en dernier lieu une troisième partie sur la symbolique du conte.

Voyons dans une première partie l'aspect théâtral. Nous pouvons voir pour la structure du texte qu'il y a plusieurs paragraphes qui correspondent au schéma narratif. La situation initiale est caractérisée par l'expression « Il était une fois » mettant en place le contexte, les personnages et le mode de vie. L'élément déclencheur, marqué par « Un jour » est quand la mère envoie la fillette chez sa grand-mère, malade. Ensuite les péripéties font apparaître un nouveau personnage : le loup, qui rencontre la jeune fille. Il va aller chez la grand-mère et la mange. L'élément de résolution est qu'il va se faire passer pour la grand-mère et la situation finale se procède par des questions/réponses entre le loup et le Petit Chaperon rouge. Il finit par la manger elle aussi. Le conte est presque théâtral car les personnages sont mis en scène : « Toc, toc ».

Il y a un dialogue au niveau des péripéties, quand le loup (se faisant passer pour le Petit Chaperon rouge) parle à la grand-mère: « Qui est là ? » « C'est votre fille […] ma mère vous envoie » « Tire la chevillette, la bobinette cherra ». Le registre de langue est soutenu car le loup vouvoie la personne et celle-ci emploie des mots tel que « cherra ». On retrouve ce même dialogue peut après, entre le loup et la petite fille. Enfin, un dernier dialogue a lieu entre ces deux personnages cette fois-ci sous forme de questions/réponses : « […] Vous avez de grandes jambes ? » « C'est pour mieux [...] » ; le Petit Chaperon rouge pose les questions et le loup y répond.

A travers ce conte, nous pouvons constater qu'il y a de nombreuses répétitions, par exemple de lieu : l'enfant doit traverser la forêt afin d'arriver chez sa grand-mère ; la forêt est dans les histoires, l'élément qui représente l’incertitude et la peur. Deuxièmement, le loup est incarné comme le méchant or nous savons de plus qu'il y a toujours quelqu'un qui représente le mal, c'est le caractère qui est donc répété. Les dialogues sont aussi répétés, ils y a toujours les mêmes questions et les mêmes réponses : « Qui est là », « […] la bobinette cherra  » ; de plus, il y a une succession de questions à la fin du texte avec le loup car le Petit Chaperon rouge ressent qu'il y a quelque chose d'anormal, elle commence à être mal à l'aise et à paniquer.

Le suspense est donc marqué par la structure, les dialogues et les différentes répétitions qu'il y a dans le conte.

Maintenant, voyons dans une seconde partie le réalisme et le merveilleux qui se mêlent. Le réalisme qu'il y a dans ce conte est tout d'abord les sensations de sécurité que peut avoir un enfant quand il est dans son milieu de vie quotidien, comme par exemple le village et la maison de la grand-mère. Il y a aussi la réalité que l'on peut tomber sur une personne

...

Télécharger au format  txt (9.1 Kb)   pdf (101.1 Kb)   docx (11.4 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com