Le livre de Toni Maguire Ils ont laissé papa revenir

Laura Coquempot [pic 1]

ES1

année 2019-2020

Fiche de lecture : 

Ils ont laissé papa revenir

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Introduction :

        Dans le cadre du domaine de compétence 1 qui traite de la relation à l’autre nous devions réaliser une fiche de lecture sur l’ouvrage de notre choix parmi une pré-sélection proposé. Mon choix s’est orienté sur le livre de Toni Maguire Ils ont laissé papa revenir qui est un récit autobiographique poignant reprenant l’histoire d’une jeune fille qui cherche à se reconstruire après avoir subi des abus sexuels de la part de son père. Ce livre est la suite logique du livre Ne le dis pas à maman que j’avais eu l’occasion de lire sur mon temps personnel. Il me semblait donc intéressant de connaître la suite de la vie de cette jeune fille. De plus, effectuant mon premier stage dans l’encadrement de jeunes hyperactifs qui ont pour la plupart été victimes ou acteurs de violences sexuelles il me paraissait interrésant de lire ce livre afin de percevoir les sentiments et les actes pouvant pousser à la réalisation de violences et ceux pouvant permettre aux personnes victimes de se reconstruire petit à petit ainsi que le suivi réalisé par les travailleurs sociaux. Je savais par avance que la lecture de cet ouvrage aurait été difficile de par la dureté des actes réalisés par son entourage et les personnes accompagnantes dans le livre que j’avais pu lire précédemment Ne le dis pas à maman mais je n’imaginais cependant pas une adolescence aussi mouvementée.

Sommaire :

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• présentation de Toni Maguire                                                
• les idées développées                                                              
• résumé du livre                                                                        
• les thémes paru dans l’ouvrage                                                                                                            
• avis critiques du livre                                                            

• Présentation de l’auteur

        J’ai choisi d’étudier le livre de Toni Maguire Ils ont laissé papa revenir. Il s’agit d’un récit autobiographique dans lequel Toni Maguire à fait appel à sa mémoire afin de raconter un récit poignant qui peut toucher la société en utilisant le nom d’Antoinette Maguire qui correspond à son enfance, à ses années de souffrances.

Toni Maguire est une femme de 75ans, née le 17 septembre 1944 et de nationalité anglaise.

Après avoir vécu 20 ans à Londres, elle partage aujourd'hui son temps entre Norfolk, en Angleterre, et Le Cap, en Afrique du Sud.
Elle est l’ auteur du best-seller Ne le dis pas à maman, qui est le récit de son enfance, racontant sa terrible vérité. En effet,son père a abusé d'elle dès l'age de 6 ans et ses actes n’ont été révélés que lorsqu'elle découvre à 14ans qu’elle est enceinte de son père, l’obligeant à avorter. Son père a ensuite été jugé.

Dans son livre « Ils ont laissé papa revenir » elle raconte la suite de son adolescence. En effet alors qu’elle pensait être sortie des violences psychologiques et physiques de son père, ce dernier après avoir purgé sa peine de prison, refait surface.

Son livre est paru en anglais sous le nom :when daddy comes home et a été traduit par Sophie Guyon. Il s’agit d’ un témoignage poignant qui a été lu par plus de 600 000 lecteurs.

9 livres :

-ne le dis pas a maman 2006

-ils ont laissé papa revenir 2014

-pourquoi personne ne m’a aidée 2011

-ils ont volé mon innocence 2015

-personne n’est venue 2015

-ne dit rien a personne 2010

-ils ont ravagé mon enfance 2018

-les larmes et la soie 2017

-tu n’aimes pas ton papa ? 2011

Ne le dis pas à papa est donc l’un de ses romans le plus lu et apprécié des lecteurs après Ne le dis pas à maman de par sa sincérité, les sentiments qu’il procure et les leçons de vie qu’on peut en tirer.

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• les idées développés

• On se rend compte au cours de la lecture du livre de Toni Maguire que les soins prodigués à l ‘hôpital psychiatrique dans les années 1950 n’étaient pas les mêmes qu’à l’heure actuelle. En effet, lorsque Antoinette qui est en réalité Toni sous son nom d’enfance, séjourne à l’hôpital psychiatre on se rend compte de l’avancée des soins et du suivi. On peut faire un parallèle avec l’histoire,en effet pendant les années 1950 on ne possédait pas de réels traitements biologiques efficaces pour traiter les patients, c’était le tout début des progrès au niveau psychiatrique. On agissait avec des traitements sous électrochoc, sous coma d’insuline. Auparavant les personnes placées en hôpital étaient considérées comme folles et leur espoir de s’en sortir était minime. Aucun ou alors très peu d’accompagnement personnalisé ne semblait exister comme nous le montre le livre. En effet, on s’aperçoit que les patients sont pour la plupart sous traitement lourd ce qui ne leur permet pas une capacité de compréhension et d’exécution complète. Certains sont attachés sur leur chaise ou lit afin de ne pas déranger les autres. Les douches et chambres sont collectives aucun respect de l’intimité n’est donc instauré. Les patients les plus malades et âgés se retrouvent isolés de tout, enfermés dans leur cris, leur urine…On se rend compte de l’évolution des soins puisqu’aujourd’hui depuis la loi 2002-2 les résidants ont de multiples droits et notamment le droit à l’intimité. Nous sommes donc très loin des méthodes incultes des années 1950. En effet, de nos jours les hôpitaux psychiatriques sont répartis en services et les modes d’hospitalisation sont variés avec des temps d’hospitalisation partiels ou complets. Des dispositifs existent afin d’accompagner les personnes après leur séjour en hôpital psychiatrique ce qui permet un suivi continu et individualisé.  

• Le second point que nous pouvons développer est la vision des violences sexuelles dans les années 1950 et celles d’aujourd’hui. En effet lorsqu’Antoinette annonce à sa mère que son père a abusé d’elle, celle-ci ne prend aucune initiative et n’engage aucune conversation à ce sujet avec son époux. Elle accompagne juste Antoinette afin qu’elle avorte sans lui donner une marque d’affection, ni de soutien. On remarque que dans les années 1950 la violence d’un père est mal perçue et on évite le sujet, on ne veut pas que cela se sache. Une faible minorité des personnes ayant côtoyées Antoinette se soucie de ses problèmes et l’accompagne afin de la défendre face à son père. Lors d’un jugement pour violence les détails ne sont décrits et la peine pour l’accusé peut être très courte face aux préjudices causés. [pic 7]

En effet durant les années 1950 lors du jugement de son père ce dernier n’a écopé que de 4 ans d’emprisonnement alors qu’aujourd’hui un crime de ce genre est puni de 10 à 20 ans d’emprisonnement. Aucune préoccupation psychologique n’existait alors qu’aujourd’hui de nombreux centres d’écoutes et de structures sont mis en place afin d’aider les personnes victimes d’abus sexuels. Il en est de même pour les personnes actrices de violences sexuelles. Dans le livre le père sort de prison et est contraint à un brève entretien avec un professionnel du secteur social afin d’analyser son avenir professionnel. Aujourd’hui le suivi est beaucoup plus approfondi. Il y a 50 ans, avoir subi des violences sexuelles était un signe de faiblesse et la personne était de suite moins respectée et estimée . Aujourd’hui des suivis sont mis en place pour venir en aide aux victimes et les personnes actrices de ces violences sont quant à elles jugées et punies. La vision de la société a évolué depuis 50 ans et aujourd’hui la société ce trouve extrêmement vigilante face à ce genre de situation.

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