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Le journal d'un corps

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Par   •  12 Novembre 2020  •  Synthèse  •  1 691 Mots (7 Pages)  •  549 Vues

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Le journal d’un corps

Titre : Le journal d’un corps

Auteur : roman de Daniel Pennac

Date de parution : paru en 2012

Maison d’édition : éditions Gallimard

Genre :  une fiction

Résumé :

De ses 12 ans, 11 mois, 18 jours jusqu’à ses 87 ans, 19 jours, Daniel Pennac a couché sur le papier toutes les surprises que son corps lui faisait ressentir, sans pudeur ni tabou. Le narrateur du roman est né en 1927, fils d'un rescapé de la guerre de 1914, qui, dévaster par la dépression nerveuse et les gaz moutarde, se détruit petit à petit pendant les onze premières années du narrateur. La mère est victime d’un terrible « baby blues » à la naissance du narrateur. Elle abandonne l'enfant en compagnie de son père, cet être si détruit. Le père entreprend d'éduquer son fils avant de mourir, de façon à ne pas l'abandonner dans la vie sans aucune arme. Il en fait un petit érudit, un être intellectuellement trop mûr pour son âge et quasiment privé de corps. Jusqu'au jour où, à la suite d'un traumatisme particulièrement humiliant pour le narrateur, le garçon prend la résolution de ne plus jamais avoir peur. Ce sont d’ailleurs les premiers mots du journal de Daniel Pennac : Je n'aurai plus peur, je n'aurai plus peur, je n'aurai plus peur, je n'aurai plus jamais peur. Très vite il constate qu’appliquer cette résolution passe par la conquête de son corps. Il décide donc de se fabriquer un corps et de tenir le journal de cette conquête. Alors qu'il était un enfant chétif et transparent, il devient petit à petit un robuste gaillard, boxeur, nageur, physiquement performant. Il rédigera ce journal toute sa vie, jusqu'à décrire ce fameux jour où il lâcha son dernier souffle, qui survient à l'âge de 87 ans.

Les personnages principaux :

  • Le narrateur est celui qui a écrit ce livre, ce fait est compris dans l’avertissement au début du livre qui explique par qui il a été tenu. On ne connait presque aucun détail sur le narrateur a part que c’est un homme.

  • Un père fantôme : ce nom a été attribué par le narrateur. Il a combattu durant la guerre de 1914-1918. Il décèdera lors des 13 ans du narrateur.
  • Une mère revêche : mère ayant subi un baby blues qui du coup a abandonné son fils avec son père.
  • Dodo : c’est le petit frère imaginaire. Le narrateur a donné naissance à ce personnage dans son esprit pour éviter la solitude durant les épreuves tout au long de sa vie.
  • Violette l’employée de maison : cette femme été considérer comme sa nounou. Lui l’a considéré comme sa mère quelques fois. Quand il ne comprenait pas, Violette était toujours là pour l’aider. La mort de Violette a été très bouleversante pour le narrateur comme l’on peux le voir dans le livre lorsqu’il écrit plusieurs fois « violette est morte ».
  • Mona : la femme de sa vie, son épouse.
  • Bruno : c’est son fils.
  • Lison : c’est la fille du narrateur celle qui a réceptionné le journal de son père et à décider de le publier pour lui rendre un hommage.

Principaux thèmes de l’œuvre :

  • Le corps de l’homme : ce livre aborde le thème du corps d’une façon ou on ne raconte pas son quotidien mais où l’on est à l’écoute de son corps de ses changements, de ses sensations. Il aborde le corps comme « un objet de curiosité » et « que l’on ne sait jamais par où le corps va nous surprendre » dit-il page 85. Il dit aussi que nous passons notre temps à comparer nos corps.

  • Peurs : le narrateur parle souvent de ses peurs. Chaque peur est une nouvelle sensation qu’il n’arrive pas à gérer lors de ses premières années. « La peur ne te garantit de rien elle t’expose à tout » cette phrase fut écrite le jour où le narrateur à enfin pris conscience que nous pouvions « apprivoiser » nos peurs. Que la peur fût rationnelle mais lui à décider de vivre sans cette peur qui le rongeait de l’intérieur.
  • Maladie : « Certaines maladies, par la terreur qu’elles inspirent, ont la vertu de nous faire supporter toutes les autres ». Le narrateur a honte d’avouer que la maladie de l’Alzheimer se repend dans son corps et préférait mourir. Mais il l’a avoué quelques lignes plus tard, la maladie le terrifie comme elle pourrait terrifier n’importe qui.

Lien entre l’œuvre et le thème étudié :

Le corps qui nous est donné à la naissance, source de bien-être, de plaisir, de douleur, évolue selon les lois de la nature et sous l'influence du milieu dans lequel nous vivons. Il se transforme, et nous pouvons parfois avoir l'impression que notre propre corps nous échappe : on ne le reconnaît pas, on ne se reconnaît plus en lui. Mais il est aussi possible de l'apprivoiser, de soigner son apparence, voire de le modeler, de le discipliner, de l'améliorer, et même à présent de l'augmenter grâce au chirurgie esthétique. Il fut une époque où le vieillissement et les accidents de la vie imposaient progressivement un corps diminué qu'on pouvait accepter avec une forme de sage sérénité. Les progrès scientifiques et technologiques incitent de plus en plus à refuser cette évolution naturelle qui porte atteinte tant à l'image que nous avons de nous-mêmes qu'à ce qui nous définit essentiellement : notre mobilité, nos perceptions, nos performances physiques et mentales. A travers ce livre, on peut totalement faire un rapprochement entre le thème étudier en cours « Corps naturel, Corps artificiel ». Ce livre évoque plus le corps naturel qu’artificiel car aucune modification corporelle a été faite par le narrateur. La plume douce et talentueuse de Daniel Pennac évoque toutes les étapes de l'évolution du corps c’est-à-dire son changement à l'adolescence, sa culture par le sport, sa mort par la maladie et son vieillissement naturel.

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