Le dormeur du val - Rimbaud
Analyse sectorielle : Le dormeur du val - Rimbaud. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Jessyka Bouffard • 4 Janvier 2023 • Analyse sectorielle • 1 332 Mots (6 Pages) • 152 Vues
Devoir 1H – Volets 1 et 2
Volet 1 : Le tableau synthèse
« Le dormeur du val », de Rimbaud
Veuillez répondre aux questions dans les espaces prévus à cet effet.
RÉSEAU DE SENS | ||||
Repérage des illustrations | Interprétation | |||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | ||
Champs lexicaux | 1. a) | Nature : « chante une rivière » (v. 1) « aux herbes des haillons d’argent » (v. 2) « soleil […] luit » (v. 3-4) « val qui mousse de rayons » (v. 4) « lumière pleut » (v. 8) « montagne fière » (v. 3) Soldat : « jeune » (v. 5) « bouche ouverte » (v. 5) « tête nue » (v. 5) « nuque baignant dans le frais cresson » (v. 6) « étendu » (v. 7) « pâle » (v. 8) « dort » (v. 7) | 1. b) | Opposition entre le soldat et la nature : Nature vivante et dynamique opposée au soldat passif, immobile; OU Belle nature remplie de la lumière du soleil qui fait briller l’eau (« haillons d’argent ») et du bruit d’un cours d’eau (« chante une rivière ») opposée à l’état du soldat qui est « pâle » dans la lumière et dont la pose suggère qu’il est tombé là où il se trouve : bouche ouverte, nuque dans le cresson, pieds dans les glaïeuls. |
Vocabulaire connotatif (sens) | 2. a) | Nature : L’ouïe : « chante une rivière » (v.1) Le toucher : « la nuque baignant dans le frais cresson bleu » (v.6) | ||
2. b) | Soldat L’odorat : « Les parfums ne font pas frissonner sa narine » (v.12) | |||
Champ lexical | 3. a) | Thème Le sommeil | 3. c) | Effet de l’ambigüité Le champ lexical du sommeil créer un suspense et une certaine hésitation tout au long du poème. Cette ambiguïté amplifie l’effet de surprise du vers final. |
3. b) | Mots « dort » (v.7, 9 et 13) « il est étendu » (v.7) « lit » (v.8) « il fait un somme » (v.10) « berce-le » (v.11) | |||
Champ lexical | 4.a) | Passage « Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine » (v.13) | 4. b) | Justification du choix Passage Il met sa main sur son sa poitrine, son cœur, pour atténuer la douleur des deux balles qu’il a reçu : « Il a deux trous rouges au côté droit. » En fait, la dernière strophe du poème démontre que toutes les allusions au sommeil n’était qu’une image de mort. |
Déduction | ||||
5. a) b) | Thèmes opposés : Vie et mort Il est tragique de voir le jeune homme mort dans un lieu où la vie continue, dans un décor magnifique; cela accentue le sentiment d’absurdité de cette mort. |
RÉSEAU D’IMAGES | |||||
Repérage des illustrations | Interprétation | ||||
Procédés d’écriture | Preuves textuelles | Explication de l’illustration | |||
Comparaison | 6. a) | « Souriant comme/Sourirait un enfant malade » (v. 9-10) | 6. b) Sens de la comparaison : Jeunesse du soldat soulignée en le comparant à un enfant. Le sourire évoque la résignation d’un être sans défense devant le destin. Le faible sourire de l’enfant malade souligne la fragilité du jeune soldat. La guerre a fauché la vie d’un jeune innocent. | ||
Personnification | 7. a) | « Nature, berce-le chaudement » (v.11) | |||
7. b) | Métaphore | « Trou de verdure » (v. 1) | 7. c) | Sens de « trou de verdure » : Le « trou de verdure » est une métaphore. En fait, cette expression fait référence au trou dans la terre pour y mettre le cercueil du cadavre du soldat. C’est comme si le soldat s’enfonce, il se dissout dans la nature. | |
7. d) | Rôle de la nature : Le soldat meurt paisiblement, avec la protection de mère-nature. La nature le berce comme une mère le ferait avec son enfant. Elle berce le soldat jusqu’à sa mort. | ||||
8. b) | Antithèse | 8. a) | Deux oppositions Vue : « la lumière pleut » (v.8) / « le frais cresson bleu » (v.6) Toucher : « chaudement » (v.11) / « froid » (v.11) | 8. c) | Effet de l’opposition : Ces détails suggèrent l’inconfort et l’absence de sensations du soldat. Ils nous donnent de bons indices qu’i est mort. La nature chaude ne parvient pas à réchauffer le soldat qui a froid. |
Déduction | |||||
9. | Le tragique de la guerre Dans les premières strophes, on décrit un décor magnifique. Alors que dans les dernières strophes, on décrit un jeune soldat mourant. Donc, la nature splendide sert à cachet l’horreur de la guerre. |
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