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Le dormeur du Val Rimbaud

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Par   •  4 Octobre 2018  •  Cours  •  1 834 Mots (8 Pages)  •  3 992 Vues

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Volet 1 : Tableau synthèse

Questions :

  1. a)

Champ lexical de la nature :

  • << trou de verdure >>
  • << chante une rivière >>
  • << herbes des haillons d’argent >>
  • << le soleil >>
  • << montagne fière >>
  • << mousse des rayons >>

           Champ lexical de l’état du soldat :

  • << jeune >>
  • << bouche ouverte >>
  • << tête nue >>
  • << nuque baignant >>
  • << étendu >>
  • << pâle >>
  • << dort >>

b)

L’opposition qui apparaît entre le soldat et la nature est clairement le dynamisme. En effet, le nature semble vivant, en mouvement et plein de bruits comme il est possible de le constater dans les mots << chante une rivière >> ou << aux herbes des haillons d’argent >>. Ces mots réfèrent aux sons de la nature et à sa vive lumière. Or, le soldat semble moins vivace et moins empreint de lumière à cause des mots << pâle >>, << étendu >>, << bouche ouverte >> ou << dort >>, l’opposition entre la vie et la mort.

  1. a) Sensualité de la nature : << mousse de rayons >> et << chante une rivière >>

b) Négation de la sensualité du soldat : << les parfums ne font pas frissonner sa narine >> et << la main sur sa poitrine >>

  1.  a) Le thème de ce champ lexical est le rêve.

 b)

- << Dort >>

- << étendu dans l’herbe >>

- << dans son lit vert >>

- << il fait un somme >>

- << il dort >>

- << Nature, berce-le >>

- << il dort dans le soleil >>

c) La mort, ici, n’est que suggérer. C’est une allusion, nous ne comprenons que la révélation vers la fin. L’auteur nous laisse dans la suggestion que le soldat dort et est en plein rêve.

  1.  a) << Il dort dans le soleil, sa main sur sa poitrine >>

 b) Jusque-là, tout d’abord, la répétition du mot << il dort >> se fait insistante. << Il dort >> est très répétitif et donc suggère beaucoup plus que du sommeil, ce qui laisse paraître un doute. Mais ici, << Il dort dans le soleil >> est encore plus suggestif car le réveil est attendu lorsque la lumière éclaire son visage, ce qui n’est pas le cas. << sa main sur sa poitrine >> désigne un air abattu, les mains portées à la poitrine est signe d’une blessure ou d’une affection grave des organes vitaux.

  1. a) La nature est associée au thème de la vie quant au soldat, il est associé au thème de la mort.

b) Il dénonce la guerre sous un sentiment d’absurdité car le jeune homme est décrit parfaitement sans vie et inanimé dans un décor presque féérique qui continue de vivre.

  1. a) << Souriant comme sourirait un enfant malade >>

b) La jeunesse du soldat est comparé à un enfant. Le sourire d’un enfant malade accentue la fragilité du jeune homme. Le sourire représente la résignation devant le destin.

  1. a) << Nature, berce-le >>

b) << C’est un trou de verdure >> est une litote, il veut dire peu pour suggérer plus.

c) Ce vers semble évoquer que trop peu comparativement aux vers suivants plus loin. En effet, il suggère beaucoup plus que trou de verdure. L’auteur veut signifier la beauté immense d’un petit lieu de campagne où la nature verdoie.

d) La nature joue un rôle médiateur entre le passage de vie à trépas pour le soldat. Elle sert de repos éternel et de tombe puisqu’il laisse sa vie à cet endroit même. La Nature est conservatrice de mémoire.

  1. a) << la nuque baignant dans le frais cresson bleu >> et << les pieds dans les glaïeuls, il dort >>

b) Euphémisme

c) La description teintée permet de ne pas dire et de ne pas montrer la mort, l’euphémisme est présent pour atténuer cela bien qu’il donne l’image d’une mort dramatique à ce jeune soldat.

  1. La mort ne sera jamais dite dans ce poème mais le dernier vers << Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit >> permet d’amener le lecteur à la chute qui est l’affirmation de la mort de ce soldat. Les causes de la mort du soldat sont << deux trous rouges au côté droit >>, ce qui démontre une arme qui l’a tué. Tout le tragique de la guerre est démontré dans l’arme qui a tué le soldat.

  1. a) << Dort >> et << Tranquille >>

b) Il y a une opposition dans l’évocation de ses mots. << Dort >> et << Tranquille >> évoque l’état paisible mais cache en réalité la mort et le tragique.

  1. a) << il a froid. Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; >>

b) Cette allitération permet de renforcer le lien entre ces mots. La répétition du « f » accentue le frisson et sonne comme le vent qui fait bouger les feuilles.

  1. a) << c’est un petit val qui mousse de rayons. >>

b) Le propos est accentué car la description passe du détail à une vision plus globale de l’endroit.

  1. Le silence du soldat et la musicalité de la nature environnante qui accentue la mort de celui-ci, l’absence de son ou de musique du jeune homme.

Volet 2 : Le plan détaillé 

Argumentation

  1. La Nature
  1. Un cadre vivant et lumineux
  1. Métaphore au vers 8 << la lumière pleut >> et éléments de luminosité << des haillons D’argent, où le soleil, de la montagne fière, Luit ; c’est un petit val qui mousse de rayons >> rejets << D’argent >> et de << Luit >>
  • Mise en scène et matérialisation des effets de lumière sur un tableau
  1. Personnification de la Nature qui est écrite en capitale dans le vers 11 comme si elle représentait une entité, également dans le << berce-le >> qui s’adresse à elle. << Pâle dans son lit vert >> nuance le cadre vivant avec le soldat
  • Cela renforce le contraste et les couleurs entre la nature et le soldat, la vie de celle-ci et la mort de celui-ci.

Conclusion A. : Le cadre lumineux qui apporte donc l’aspect vivant et bien en mouvement de la nature est principalement dans la première strophe où l’auteur décrit le cadre idyllique dans lequel se trouve le soldat.

  1. La présence des sens
  1. Champ lexical des sens : << bouche ouverte >> << tête nue >> << la nuque baignant dans le frais cresson bleu >> << il a froid >> << Les pieds dans les glaïeuls >> << Les parfums >> << la main sur sa poitrine >>
  • Les sens permettent la réception du contact avec l’environnement. Tous les sens se rapportent principalement à la nature qui est en contacte avec le soldat dont les sens semblent éteints.
  1. Allitération << Les parfums ne font pas frissonner sa narine >>
  • Répétition des consonnes << f >> renforce le lien entre ces mots.

Conclusion B. : La présence des sens et de la sensualité entre la nature et le soldat est fortement présente tout le long puisqu’il se passe un contraste au niveau du contact. La nature qui l’entoure la touche mais lui semble décrit comme endormi et donc les sens sont évoqués surtout comme éteints car aucune réaction ne le pousse à se réveiller.

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