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Le Survenant, Guèvremont

Analyse sectorielle : Le Survenant, Guèvremont. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2021  •  Analyse sectorielle  •  366 Mots (2 Pages)  •  365 Vues

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Germaine Guèvremont est une auteure québécoise née à St-Jérôme en 1893 et décédé en 1968 à 75 ans. Elle a travaillé en tant que journaliste pour The Gazette et le courrier de Sorel. L'auteure est surtout connue pour son roman Le Survenant qui a connu un grand succès et qui a même été adapté pour la radio et la télévision dans les années 50. Son célèbre roman a été publié en 1945 et met en avant, l'idéologie de conservation. Le personnage le Survenant, dans son roman du même nom, produit divers effets sur les différents personnages. D’abord, un effet négatif en donnant une mauvaise première impression envers le maire de la paroisse. Ensuite, un effet positif à travers son amitié avec Didace.

Premièrement, le survenant produit une certaine influence envers les personnages du roman. En effet, dès sa première rencontre avec les villageois du Chenal de Moine, les réactions sont diverses tels que celui de Pierre-Côme, qui ne semble pas enchanté de sa présence. Celui-ci passera effectivement sa soirée à observer les moindres défauts du jeune arrivant. Étant conservateur et voulant protéger son fils, l’homme va dénigrer le Venant au retour de sa soirée, à travers un dialogue mouvementé avec son fils, ramenant ainsi les moindres petits défauts du voyageur. Comme on peut le voir, le maire de la paroisse utilise un vocabulaire péjoratif dans sa conversation, telle que : (ligne 40) « Méfie-toi de lui : c’est un sauvage. » ou encore (ligne 47/48) « T’aurais vu qu’il a le regard d’un ingrat. » Le mot sauvage ainsi qu’ingrat met l’accent sur l’opinion minime qu’a Pierre-Côme envers l’étranger. Ensuite, (ligne 36) « — Ouais ! il dit que c’est ben beau par là. Mais on en a pas vu le reçu sur la table. » À travers cette métaphore, on comprend que l’homme d’église ne croit pas du tout aux histoires du beau Merle et exige des preuves à l’appui. De plus, le passage où le père dit à son fils de ce méfier de Venant, nous illustre bien la méfiance qu’avaient les Canadiens Français envers l’environnement extérieur dans les années 1945 lorsqu’ils cherchaient à promouvoir la vie de paysanne et de l’agriculture.

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