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Le Rire

Dissertation : Le Rire. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2011  •  Dissertation  •  386 Mots (2 Pages)  •  730 Vues

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Il est tout à fait sérieux de s’interroger sur la signification du rire ! Ne serait-ce que pour justement comprendre ce qu’est le sérieux ! Dans Le rire Bergson s’excuse de tenter une telle investigation en disant que le rire mérite que nous cherchions à le comprendre parce qu’il est une expression de la Vie.

S’interroger sur le rire, c’est s’interroger en réalité sur ce qu’est la Vie et dans tout le texte de Bergson, nous allons en effet retrouver ce qu’il a écrit auparavant sur le sens de l’élan vital, sur l’interprétation qu’il propose du phénomène vivant. Il écrit dès le début de la fantaisie comique que nous devoir voir « avant en elle quelque chose de vivant. Nous la traiterons, si légère soit-elle, avec le respect qu’on doit à la vie ». Dans la pensée contemporaine, il est souvent pratiqué une opposition : on dit que le vivant, c’est l’objet de la biologie, parce qu’il est dans sa nature de mener une investigation sur la matière vivante, comme la physique s’enquière de la matière inerte. La Vie elle, pour autant qu’elle est conscience, sentiment, épreuve de soi, est plutôt du ressort de la phénoménologie. Par exemple, Michel Henry oppose très clairement la phénoménologie de la vie, avec l’étude scientifique du vivant. Ce qui est assez remarquable chez Bergson, c’est qu’il refuse cette dualité. Il y a dans toute ce qui vit une conscience latente, conscience qui s’endort peut être dans les espèces végétale, conscience qui s’éveille avec l’animal et s’épanouit en l’homme, mais conscience en toutes choses. Nous avons parfaitement le droit d’évoquer une sensibilité de la plante et le droit de considérer que cette sensibilité est en tant que sensibilité identique à la nôtre. Nous pouvons regarder ce qui est vivant comme conscient et ce qui est conscient comme donné concrètement dans le vivant.

La Vie semble dans le comique se donne une sorte de jeu avec elle-même. La question que pose alors Bergson est de savoir qu’est-ce qui peut bien y avoir de commun entre une bonne blague, une farce, une pitrerie, un quiproquo de vaudeville, une scène de comédie ? Quelle est « l’essence, toujours la même, à laquelle tant de produits divers empruntent ou leur indiscrète odeur ou leur parfum délicat ? ».

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