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Le Mythe De Sisyphe

Mémoires Gratuits : Le Mythe De Sisyphe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2013  •  522 Mots (3 Pages)  •  2 023 Vues

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Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus :

1)Thèse générale :

La thèse principale de l'oeuvre est le problème philosophique du suicide , l'absurdité de la vie . Le fait de « vivre le supplice de Sisyphe » signifie que l’on vit une situation absurde répétitive dont on ne voit jamais la fin ou l’aboutissement. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue est la question philosophique que se pose Camus dans cette œuvre .

« Il n’y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. » .

2) Présentation de 3 textes ( Situation, reformulation des idées développées ) :

a) « Si ce mythe est tragique, c’est que son héros est conscient. Où serait en effet sa peine, si à chaque pas l’espoir de réussir le soutenait ? L’ouvrier d’aujourd’hui travaille, tous les jours de sa vie, aux mêmes tâches et ce destin n’est pas moins absurde. Mais il n’est tragique qu’aux rares moments où il devient conscient. Sisyphe, prolétaire des dieux, impuissant et révolté, connaît toute l’étendue de sa misérable condition : c’est à elle qu’il pense pendant sa descente. La clairvoyance qui devait faire son tourment consomme du même coup sa victoire. Il n’est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris. »

Dans cet extrait , Camus compare la vie des ouvriers , leurs quotidiens , au mythe de Sisyphe .

L'espoir de réussir est identique chez les ouvriers : La vie des ouvriers et de Sisyphe est absurde .

b) « C’est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m’intéresse. Un visage qui peine si près des pierres est déjà pierre lui même. Je vois cet homme redescendre d’un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin. Cette heure qui est comme une respiration et qui revient aussi sûrement que son malheur, cette heure est celle de la conscience. A chacun de ces instants, où il quitte les sommets et s’enfonce peu à peu vers les tanières des dieux, il est supérieur à son destin. Il est plus fort que son rocher. »

Cet extrait décrit le moment où Sisyphe , après que le rocher ait redescendu la montagne, dévale la montagne à son tour .Il recommencera sa tâche dont il ne verra jamais la fin. Il est tourmenté et conscient de l'absurdité de ses actions.

c) « Je laisse Sisyphe au bas de la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. »

Sisyphe retrouvera toujours son fardeau. Il y est condamné , comme tout être humain . Il se remet au travail , à sa lutte , et remonte vers le sommet car il n'a pas le choix . Tout comme lui , nous sommes confrontés à mener une vie absurde.

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