Le Meilleur des mondes

2)L'Oulipo est le nom d'un groupe d'écrivains fondé en France en 1960. Son nom est l'acronyme de « Ouvroir de littérature potentielle ». Ils commencèrent à utiliser des contraintes littéraires, à en inventer. Les membres les plus connues à ce jour sont Italo Calvino, Georges Perec, Raymon Queneau, Jacques Roubaud. C'est une organisation qui écrit des romans comme La Littérature Potentielle ou Atlas de Littérature Potentielle . Ils essaient de faire de la littérature en quantité illimitée, potentiellement productible jusqu’à la fin des temps, en quantités énormes, infinies pour toutes fins pratiques. Le groupe sort encore des ouvrages de nos jours.e

1. 3)  Un homme qui dort raconte l'histoire d'un jeune étudiant de 25 ans qui vit dans une chambre de bonne à Paris. Cet étudiant vas faire une sorte de dépression. Au fil du roman on voit ce personnage développant une indifférence aux choses qui l'entoure, il se détache du monde. Ça vie ne se résume qu'à sa chambre la journée, la ville le soir où il erre sans but, il qualifie sa chambre de « bulle », son « centre du monde ». Le monde extérieur est représenté par des petits bruits comme son voisin, le poste d'eau, la rue. L'étudiant vit en solitaire ne parle plus à personne et nous suivons donc sa vie. A la fin le personnage se rend compte de l’inutilité de l'indifférence.

4)Le personnage principal est étudiant de 25 ans qui abandonne ces études pour vivre seul chez lui, ne plus faire attention à rien. Il a un père et un mère vivant dans la campagne. Il habite lui à Paris à la rue Saint-Honoré. Il habite dans une chambre de bonne au dernier étage d'un immeuble avec il semble un seul voisin. Il fume des Gauloises, a l'habitude de lire le journal « Le Monde »p.64, boit des cafés et a l'habitude de se rendre au cinéma. La journée habituellement il dort et la nuit il sort se promène dans Paris. Quand il ne dort pas la journée il fait ses habitudes, il visite des musées, se rend à des endroits qu'il visite souvent. On peut donc qualifier le personnage d'anti-héros, c'est un personnage très banal « torse nu, vêtu seulement d'un pantalon de pyjama » p.17. C'est un personnage qui adopte une routine « Tu traînes dans les rues ; tu entres dans un cinéma ; tu traînes dans les rues, tu regardes la Seine »p.107. On peut aussi penser que le personnage est laid « cette face ronde, un peu gonflée, presque bouffie »l.134. On voit donc ici que le personnage n'as rien à envier, on peut donc le qualifier de anti-héros, de personnage sans qualités, vivant une vie presque ordinaire dans un cadre ordinaire. On le compare même à un animal ,ici le rat, « Mais les rats ne cherchent pas le sommeil pendant des heures. »

5)Le narrateur utilise pour la plupart du temps dans le roman le pronom « tu » p.60;64;14... Il sème donc la confusion, on ne sait pas si il s'adresse au personnage, au lecteur ou même peut-être à lui même. C'est une technique très surprenante dans le roman qui encore une fois sème une confusion. Le narrateur raconte cette histoire tout en faisant une sorte de reproche  au personnage, un reproche du fait qu'il se soit coupé du monde, qu'il ai quitté sa vie sociale mais il ne l'isole pas entièrement pour autant, des bruits extérieurs restent présent ce qui montre qu'il fait encore parti du monde malgré son isolement, le narrateur lui adresse encore la parole. On trouve aussi un grand nombre d'accumulation notamment une description des articles du journal Le Monde « le bulletin de l'étranger,les faits divers de la dernière page, les petites annonces […] à un produit, les placards publicitaires »p.62;63;64. Où l’énumération parlant de métiers rencontrés « Des avocats, des épiciers, des fonctionnaires taillent les buis, ratissent les graviers », on trouve ici un grand nombre de détails qui montre qu'il fait attention à tous ce qui l'entoure.

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