Le Meilleur Des Mondes-Aldous Huxley

Aldous Huxley est un écrivain britannique du XIXème siècle. En 1931, quatre mois lui suffisent pour écrire Le Meilleur des mondes, qui connaît rapidement un succès international. Son livre décrit une société où les êtres humains sont fabriqués par groupes ( Alpha, Bêtas, Gammas, Deltas et Epsilons) et sont préprogrammés. L'histoire se passe en l'an 700 de l'ère fordienne.

Nous pouvons nous poser la question suivante : En quoi Le Meilleur des monde est-il une contre-utopie ?

Pour y répondre, nous verrons tout d'abord qu'il y a un projet de monde idéal. Ensuite nous verrons que derrière ce monde se cache un monde épouvantable.

Dans cette partie, nous verrons que dans son livre, Huxley avait un projet de monde idéal. Nous verrons d'abord qu'il y a une société idéale. Ensuite, nous verrons qu'il voulait mettre en avant la notion de progrès et enfin la notion de bonheur.

Dans son histoire, Aldous Huxley a imaginé un monde idéal en l'an 700 de l'ère fordienne. D'après Huxley, ce monde utopique est caractérisé en premier lieu par une société nouvelle et parfaite. Cette société serait donc hiérarchisée. Il a imaginé une société répartie en cinq populations plus ou moins intelligentes. Les Alphas sont les plus intelligents suivi des Bêtas. Quant aux plus stupides, ce sont les Gammas, les Deltas et les Epsilons. Au chapitre 2, il le dit «  Les Gammas sont bêtes […] et les Epsilons sont encore pires. ». Ces cinq catégories sont encore plus hierarchisées puisqu'il existe ceux que l'on qualifie de « plus » et ceux de « moins » (par exemple les « Delta-moins » ou encore les « Bêtas-moins », chapitre 1 ou les « Alphas-plus », chapitre 3). A la tête de cette hierarchie imaginée par Huxley se trouve Ford. Les individus croient en lui et effectuent souvent le signe T comme un geste symbolique ( « Le président fit un nouveau signe de T » chapitre 5 deuxième partie).

En plus d'avoir imaginé une société idéale, Huxley a fait l'utopie du progrès humain. En effet, il met beaucoup en avant les progrès humains au niveau scientifique. Il y a un important champ lexical des sciences tout au long du livre avec « Salle de Fécondation » chapitre 1, « Salle de Conditionnement » chapitre 2, « CH3C6H2(NO2)3 + Hg(CNO)3 » chapitre 3, « embryons » chapitre 10 etc. Il met également en avant les progrès humains qu'offriraient la science notamment celui de pouvoir créer sur mesure un être humain. Dans le livre, tous les êtres humains sont génétiquement conditionnés ce qui permet à cette société idéale de créer un homme parfait.

Dans Le Meilleur des Mondes, la notion de bonheur est aussi mise en avant. Cette société idéale imaginée par Huxley veut obtenir le bonheur de ces membres. Pour les rendre heureux, elle préconise la consommation avec une consommation régulière de soma qui leur permet d'oublier leurs malheurs et d'être heureux : c'est la pillule du bonheur. Elle préconise aussi le confort (par exemple avec les parfums d'ambiance qui sont diffusés très réulièrement), et les loisirs (ici notamment sexuels : « tout le monde appartient à tout le monde »).

Ces trois caractéristiques du monde fordien permettent de le définir comme étant un monde utopique, idéal. Mais bien souvent les mondes utopiques cachent la réalité.

Derrière ce monde idéal se chache un monde épouvantable. Nous verrons dans un premier temps que ce monde est basé sur l'économie et ensuite qu'il

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