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Le Fait Social - Durkheim

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Par   •  26 Novembre 2013  •  1 494 Mots (6 Pages)  •  1 655 Vues

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INTRO

Emile Durkheim, né le 15 avril 1858 et mort le 15 novembre 1917 est élevé au sein d'une famille juive pratiquante. Il est aujourd'hui considérer comme le fondateur de la sociologie moderne et fait partie du courant holistes. Le courant holiste se défini comme étant une doctrine qui consiste à considérer les phénomènes sociaux comme des totalités, la société exercerait une influence sur l'individu et non l'inverse.

Durkheim est le fondateur de l'École Française de sociologie et un normalien de philosophie. Il a notamment étudié les sciences sociales en Allemagne entre 1885 et 1886 puis l'année suivante il devient professeur de socio à Bordeaux et à la Sorbonne en Sciences de l'Éducation.

Ses plus célèbres ouvrages sont :

De la division du travail social (1893),

Les Règles de la méthode sociologique (1895),

Le Suicide (1897)

Les Formes élémentaires de la vie religieuse (1912)

Il fait des études sociologiques avec des collaborateurs. Mais ses enquêtes font polémique car il s’intéresse à des problèmes de société souvent tabous à l'époque.

Selon Durkheim la sphère économique à un impact sur la sphère sociale. La sédentarisation ne favoriserait pas la cohésion sociale au contraire elle séparerait les individus privilégiants leurs intérêts à celui de la communauté. L'analyse scientifique des faits moraux est à la fois une science des faits sociaux mais aussi une science des valeurs.

Durkheim énonce à partir ces textes, dans un premier temps, ce qu'il considère comme un fait sociale puis, dans un second temps la manière dont il l'observe.

PARTIE 1

Le fait social est l'objet d'étude principal de la sociologie de Durkheim. Il le définit de plusieurs manière mais nous prendrons d'abord une définition générale : selon lui « on l'emploi couramment pour désigner à peu près tous les phénomènes qui se passent à l'intérieur de la société pour peu qu'il représentent avec une certaine généralité, quelque intérêt social ».

Il y inclut tout de même toujours deux mêmes caractéristiques importantes:

le fait social est extérieur à l'individu,

le fait social dispose d'un effet coercitif (impose une contrainte).

D'où une seconde définition du sociologue : « toute manière d'agir, de penser, de sentir qui existe en dehors des consciences individuelles et qui exerce une contrainte sur l'individu »

Le critère d'extériorité implique que le fait social est indépendant de l'individu, ce qui correspond à la pensée holiste de l'auteur que l'on peut retrouver à plusieurs reprises dans le texte. Durkheim affirme qu'il « est aujourd'hui incontestable que la plupart de nos idées et de nos tendances ne sont pas élaborées par nous, mais nous viennent du dehors ». Nous pouvons citer différents exemples de comportements, de codes préexistants que nous reprenons quotidiennement comme serrer la mains. Cela concerne aussi les manières de penser, par exemples les tabous ne viennent pas naturellement de l'individu, ils sont déjà présents dans le monde qui nous entoure mais évoluent selon les époques.

Le second critère du fait social est son pouvoir coercitif. Durkheim affirme que le fait social est doté d'une « puissance impérative et coercitive en vertu de laquelle ils s'imposent (les faits sociaux) à lui qu'il le veuille ou non ». Cela signifie qu'il ne résulte pas d'un choix personnel mais qu'il est la somme de différents facteurs sociaux, économiques, historiques, géographiques, politiques... Cette combinaison impose des contraintes à l'individu, par exemple : il est tenu à avoir tel comportement dans telle situation et à respecter les règles de la politesse. Le caractère contraignant se manifeste surtout par la sanction associée en cas d'infraction. On distingue plusieurs ordres de contraintes: au niveau de la nation, de la société tout entière (sanctions juridiques, pénale, civile...). Au niveau des groupes partiels (milieu familial, professionnel, religieux...), la contrainte s'appuie sur des règles plus informelles (coutume, tradition, mœurs locaux...), et des sanctions plus diffuses (ridicule, désapprobation collectives..., avec dans le pire des cas persécution et exclusion).

Ainsi comme le dit Durkheim nous ne sommes pas obliger de parler français avec nos compatriotes ni d'utiliser les monnaies légales mais il nous est impossible de faire autrement. Rien ne nous oblige de travailler avec des procédés et méthodes de l'autre siècle mais si nous le faisions nous serions ruiner.

Les individus respectent des contraintes extérieures, mais en même temps les faits sociaux se traduisent par un ensemble de comportements et de représentations propres à l'individu.

Les contraintes sociales sont, la plupart du temps, intériorisées par l'éducation, l'effet de l'habitude etc.. Le fait de nous lever, nous habiller, nous mettre table pour manger, de saluer nos connaissances, par exemple, tous ces

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