Le Dormeur Du Val
Mémoire : Le Dormeur Du Val. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Avril 2013 • 2 404 Mots (10 Pages) • 2 521 Vues
Volet 1 : Tableau-synthèse
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« Le dormeur du val », de Rimbaud
Tableau-synthèse
Déduction Repérage des illustrations Interprétation
Idées principales et thèmes Procédés d’écriture Preuves textuelles Explication de l’illustration
Oppositions dénonçant la guerre
Le poète nous illustre une nature animée, magnifique, vive, chaude et accueillante dans les moindres détails. À l’opposé, nous avons le soldat qui est passif, il « dort » (v. 7, 9 et 13). Malgré la pureté du décor, les odeurs, la chaleur, le poète nous démontre qu’il est inconscient de tout ce qui l’entoure, de toute cette beauté et ce, pour toujours.
« il est étendu dans l’herbe, sous la nue » (v. 7) nous donne l’image claire qu’un nuage noir est constamment au-dessus de lui, même si tout autour, le soleil surplombant la montagne réchauffe la belle journée. Rimbaud dépeint la triste réalité du jeune soldat tué au combat en expliquant que la noirceur, le froid, le « petit val » (v.4), c’est tout ce qu’il lui reste. Caractéristiques Nature :
- « trou de verdure » (v.1)
- « rivière » (v.1 )
- « herbes » (v.2)
- « montagne fière » (v.3)
-« soleil » (v.3)
- « petit val » (v.4)
- « cresson bleu » (v.6)
- « la nue » (v.7)
- « lit vert » (v.8)
- « la lumière » (v.8) Oppositions entre le soldat et la nature :
-La nature est plus en action, comparativement au soldat qui reste passif car il dort.
-La nature semble chaude, accueillante, entre autres à cause du soleil. Les fleurs (les glaïeuls), le cresson bleu, la montagne fière, l’herbe, les parfums, nous indique que ça ne doit pas être une saison froide, mais le soldat a tout de même froid. Le « lit vert » (v.8) et la lumière qui pleut semblent enveloppants.
-Quand il parle du soldat, il dit qu’il dort « sous la nue » (v.7), alors que tout de suite après, il dit que dans la nature, « la lumière pleut » (v.8). Le jeune soldat nous est décrit dans l’ombre, dans le froid, alors qu’à ce moment, le soleil se pointe au sommet de la montagne et que la température semble plutôt chaude.
Soldat :
- « soldat jeune, bouche ouverte, tête nue » (v.5)
- « la nuque » (v.6)
Verbes (action ou état) Nature :
-« chante » (v.1) : action
- « berce » (v.11) : action
- « mousse » (v.4) : action
Soldat :
- « Dort » (v.7, 9 et 13) : état
- « baignant » (v.6) : état
- « est étendu » (v.7) : état
- « sourirait » (v.10) : action
- « fait » (v. 10) : action
Vocabulaire connotatif (sens) Vie :
La vue : « où le soleil de la montagne fière/ Luit » (v.3-4), « petit val qui mousse de rayons » (v.4)
L’ouïe : « chante une rivière » (v.1),
L’odorat : « glaïeuls » (v.9)
Toucher : « Nature, berce-le chaudement » (v.11), « frais cresson bleu » (v. 6)
L’aspect serein :
Le fait que la nature soit accueillante et invitante, que tout autour du soldat semble très beau et même féérique, cela nous donne l’impression qu’il est à sa place.
De plus, qu’il dorme laisse place à l’interprétation que le soldat est tout simplement calme et serein.
Étant donné que l’aspect de la guerre n’est pas expliquée de façon ouverte et explicite, nous ne gardons pas cette image en tête au premier abord.
Mort :
La vue : « Pâle dans son lit vert » (v.8)
L’odorat : « Les parfums ne font pas frissonner ses narines » (v.12),
Champ lexical
Le sommeil :
« bouche ouverte » (v.5), « étendu » (v.7), « Pâle dans son lit vert » (v.8), « dort » (v.7, 9 et 13), « fait un somme » (10).
Indices de mort :
Deuxième strophe :
« Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue/ Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu/ Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue/ Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. » (v.5-6-7-8.)
Double rôle de la nature
Autant la nature semble aimante, bienveillante, enveloppante telle une mère, autant elle représente l’endroit où il ne repartira jamais, comme son cercueil. Comparaison « Souriant comme/ Sourirait un enfant malade » (v.9-10)
Sens de la comparaison :
En utilisant le symbole de la jeunesse, l’enfant lui-même, pour comparer avec le soldat, la guerre paraît encore plus atroce, plus sordide.
Personnification « chante une rivière » (v. 1), « montagne fière » (v.3),
Vers 11 :
« berce-le »
Rôle de la nature :
Comme
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