LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Dormeur Du Val

Rapports de Stage : Le Dormeur Du Val. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Juin 2013  •  642 Mots (3 Pages)  •  650 Vues

Page 1 sur 3

LE DORMEUR DU VAL

UN SOLDAT

Rimbaud décrit dans son poème un jeune soldat qu’il aurait pu rencontrer lors de sa fugue d’octobre 1970 durant la guerre franco-prussienne.

Champ lexical du sommeil

Le poète veut ménager la surprise du drame en faisant croire au lecteur que cet homme dort : vers 7 « dort », vers 10 « il fait un somme » et vers 13 « il dort ».

Champ lexical de l’emplacement

Vers 6 : « La nuque baignant dans le frais cresson » et vers 9 : « les pieds dans les glaïeuls » : Le cresson et les glaïeuls étant des plantes aquatiques, il est difficile d’imaginer ce soldat avec la tête et les pieds dans l’eau. Ce qui nous laisse à penser qu’il n’a pas choisi ce lieu spontanément.

Champ lexical des couleurs

Il y a beaucoup de couleurs froides ce qui crée des interrogations chez le lecteur. En effet, la première partie du poème présente un lieu idyllique : vers 1 « chante », vers 3 « soleil », « montagne fière » et vers 4 « luit ». Puis vient s’installer de plus en plus de couleurs froides : vers 6 : « cresson bleu », vers 8 : « pâle » et « son lit vert ».

Champ lexical de la maladie

Le champ lexical de la maladie dégage une impression qui dérange : vers 8 « pâle » et « lit », vers 10 « malade », vers 11 l’adjectif « froid » et enfin vers 9 et 10 où le sourire de ce soldat est comparé à celui d’un enfant malade.

Champ lexical de la protection

Le lecteur a le sentiment que le poète confie le soldat à la nature. En effet, la nature est mot féminin qui est ici symbole de protection. Vers 11 : « nature, berce-le chaudement : il a froid ».

L’opposition chaudement, évoquant la mère nature, et froid, évoquant le corps du soldat, renforce cette idée de protection.

Champ lexical du corps

Le corps du soldat n’est jamais décrit de façon globale, mais en gros plans successifs : vers 5 : « bouche ouverte », « tête nue », vers 6 : « la nuque », vers 9 « les pieds », vers 12 « sa narine » et vers 13 « sa poitrine ». Ceci est fait pour mettre le lecteur en attente et ainsi retarder la vérité finale.

Champ lexical du rythme

Le rythme reposant et enjoué du premier quatrain est cassé au niveau du vers 5 « Un soldat, jeune, bouche ouverte, tête nue » : Ce qui donne au lecteur l’impression qu’il s’est passé quelque chose.

Chaque élément positif est toujours rapidement suivit d’un élément négatif : vers 10 « souriant » puis « malade » et vers 11 « chaudement » puis « froid ».

Ce poème repose sur une évolution qui va du sommeil vers la mort : vers 7 : « dort », vers 10 : « fait un somme », vers 13 : « dort », vers 14 : « tranquille », puis la révélation finale : « deux trous rouges ».

CONCLUSION

A travers ces lignes, Rimbaud nous décrit

...

Télécharger au format  txt (3.5 Kb)   pdf (62.4 Kb)   docx (9.3 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com