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Le Curé Et Le Mort

Commentaires Composés : Le Curé Et Le Mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2013  •  634 Mots (3 Pages)  •  1 398 Vues

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I.                   Le plaisir de la lecture : représentation humoristique d'un enterrement

1.      Contraste entre le curé et le mort

Champ lexical de la mort très présent dans la fable opposé aux considérations très "terrestres" du curé qualifiées au vers 29 "d'agréables pensées". Octosyllabe dominant, vers sautillant, en accord avec l'expression "au plus vite" qui est en décalage avec la solennité habituelle du thème. Opposition entre les adverbes "tristement" et "gaiement" mis en valeur à la rime. Parallélisme des constructions des vers 1 et 4 qui renforce l'opposition.

 

2.      Humour du fabuliste

Présence importante du narrateur. Adjectif possessif "notre"défunt, "hélas" au vers 7, "adieu" au vers 30. Choix du nom, Jean Chouart qui se trouve déjà chez Rabelais dans Pantagruel... Personnification du mort. Périphrase plaisante :"le paroissien en plomb".Commentaire amusé au vers 19, le mort représente "un trésor" pour le curé. Enumération comique des prières récitées mécaniquement qui rappelle Rabelais. L'auteur en imaginant les pensées du curé transforme la tonalité du spectacle.

                       

II.                 La critique amusée : la satire du clergé.

 

1.      La cupidité

La richesse du défunt "en carrosse porté", "son seigneur" fait espérer au curé une très bonne rétribution concrétisée par la répétition de "tant" vers 22 et 23, l'ironie de l'euphémisme"menus coûts". Le mort représente de façon concrète la fortune du curé (champ lexical du gain, rime suggestive "mort", "trésor")

 

2.      Les autres défauts traditionnellement reprochés au clergé.

La critique des curés est un thème fréquent au Moyen Age dans les Fabliaux, au XVIe siècle chez Rabelais et Marguerite de Navarre et au XVIIe siècle chez les moralistes. Cette satire n'a rien de révolutionnaire…

L'hypocrisie : le curé est apparemment en prière ("et récitait à l'ordinaire")

La gourmandise : le curé projette l'achat d'un tonneau du "meilleur vin des environs" v 24

La lubricité : les projets du curé concernant sa nièce" et la chambrière  (vers 26 à 28) ne sont guère en accord avec des vœux de chasteté (cf. l'allusion aux cotillons, jupon s des paysannes)

 

III.              Deux apologues pour une même morale.

 

L'apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l'une le corps, l'autre l'âme. Le corps est la fable ; l'âme, la moralité" Préface desFables

 

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