Le Coche Et La Mouche Analyse

Le coche et la Mouche

La Fontaine

La fontaine dans son siècle

XVIIe siècle. Louis XIV. Classicisme. La Fontaine, opposant, vit loin de Versailles.

Les Fables dans l’oeuvre de La Fontaine

Son oeuvre la plus célèbre.

« Le coche et la mouche »

Le Coche et la Mouche est une fable qui met en scène deux protagoniste disparates : la mouche, insecte minuscule, et régulièrement présenté comme vantard, et un moyen de transport vaste et lourd, qui, par métonymie, réfère aussi aux voyageurs qu'il transporte ; ces deux protagonistes relèvent d'univers de discours différents.

  Comment la forme, le ton, le rythme de la fable vont montrer la différence et la disparité entre la légèreté de la mouche et la lourdeur du coche ?

I - La vivacité de la fable provient de sa variété

contraste entre situation initiale et arrivée de la mouche

- La situation initiale :

difficulté de circulation : « Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, »

Elle est exprimée par « montant » qui rappelle l'effort, « sablonneux » sui trait du matériau sur lequel il est difficile de circuler et « malaisé » qui traite directement de la difficulté.

L'allitération en m et les trois nasales qui se succèdent (in, on, an) accentue cette impression.

Métrique et rythme illustrent cette difficulté à circuler. « L'attelage suait, soufflait, était rendu » : rythme ternaire et imparfaits duratifs accentuent la difficulté.

De plus, « et de tous côtés au soleil exposé » exprime le fait que le trajet soit désagréable.

- les voyageurs

« Six forts chevaux tiraient un Coche » : on repère le premier protagoniste de la fable : le coche. « femmes, moine, vieillards, tout était descendu ». On nomme les « constituants » mais ils sont ensuite regroupé dans le « tout » qu'est le Coche. La Fontaine rappelle qu'il s'agit d'un « attelage » vers 5

- Le commencement du récit :

« Une mouche survient » : c'est le commencement du récit, l'élément perturbateur qui vient couper la description. La rupture est marquée par l'utilisation du présent mais aussi par la simplicité de la phrase : sujet - verbe. De plus, les verbes du vers 6 « survient », « s'approchent » sont des verbes de mouvement qui s'opposent aux verbes « suaient » « soufflaient » « étaient rendu » qui ne présente pas d'action.

Pique l'un, pique l'autre » fait aussi allusion à la rapidité de la mouche, qui s'oppose aux imparfaits duratifs.

Du vers 6 au vers 24, le temps de la narration est le présent et correspond au point de vue de la mouche. L’utilisation du présent ajoute à la vivacité du récit.

« S'assied sur le timon, sur le nez du Cocher ;
Aussitôt que le char chemine, » L’effet de contraste est relevé par le fait que la mouche devient inactive au moment même où le coche commence à bouger.

Vivacité produite par le choix du mètre : Alternance entre alexandrins et octosyllabes, moins nombreux : (« Six

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