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Le Chene Et Le Roseau

Mémoire : Le Chene Et Le Roseau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2014  •  624 Mots (3 Pages)  •  753 Vues

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Pour commencer, le chêne présente plusieurs caractéristiques qui le définissent comme «le gros bras prétentieux», qui grâce aux attributs donnés par la nature, s’autoproclame protecteur des plus faibles à ses yeux. Fort, grand, mais rigide, sa flexibilité est plus que déplorable et c’est cet aspect de lui qui lui donnera la paix éternelle. Le champ lexical de la mort, qui est un ensemble de mots qui, à cause du contexte ou de certains aspects de leur signification, renvoient à une même réalité ou à un même thème, est présent à la conclusion de la fable. «Et fait si bien qu'il déracine, Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient l'empire des morts». Vu sa rigidité, au moment où il a plié il en est mort. Les mots «déracine» et «l’empire des morts» le prouve. De plus, il en ressort de la fable de Jean de La Fontaine, que le chêne psychologiquement se sent supérieur au Roseau. Le Chêne se croit invincible, prétentieux, protecteur et confiant à cause de son physique qui est vraisemblablement le contraire du Roseau. Il est même un peu arrogant et se vente de son physique. Il souligne par une antithèse, sa manière de croire en sa force et en celle du Roseau. «Tous vous est aquilon; tout me semble zéphyr.» Le vent aquilon s’identifiant comme un vent violent et zéphyr comme une petite brise douce et agréable. Le Chêne sous-estime le Roseau, le croyant incapable de se protéger. Il se surestime, car le prétentieux et puissant Chêne brise à la fin de la fable. Le Chêne qui, difficile à ébranlé, meurt si celui-ci est plié.

Le Roseau, un personnage qui malgré son physique aussi grand et fort qu’une brindille de balai (antiphrase : figure consistant à exprimer une idée pas son contraire) ne se montre pas faible et encore moins incapable de se défendre tout seul, face aux dires du Chêne. En effet il va même, pour montrer à ce dernier qu’il est sûr de sa force, prétendre être plus fort que lui en disant «Les vents me sont moins qu’à vous redoutables». Aussi, le Roseau, pour montrer qu’il n’est pas dupe sur le jeu du Chêne qui consiste à se mettre en valeur, lui dit que ce n’est qu’une question de temps avant sa fin, pour se faire, il dit, «Vous avez jusqu’ici contre leurs coups épouvantables résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin» Le Chêne, puissant et prétentieux, se voit exterminé par un vent redoutable, tandis que le Roseau réaliste à juste eu à baisser la tête. Par contre sa solidité d’esprit est enviable. « Part d'un bon naturel : mais quittez ce souci. Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas». Dans le précédent extrait, le point-virgule introduit le discours en style direct, une énumération ou encore une conclusion, mais pour cet extrait il introduit un style direct. Le Roseau dit au Chêne de ne pas s’inquiéter parce qu’il ne rompra pas il va plier. Il va vivre grâce à sa confidence et son physique avantageux pour cette situation.

Pour conclure, cette analyse de texte portant sur la fable le Chêne et le Roseau écrite par Jean De La Fontaine, démontre le pouvoir entre le Chêne et le Roseau. Le Chêne était expliqué de deux côtés, par le champ lexical de l’aspect physique et l’antithèse de l’aspect psychologique. Quant au Roseau, la personnification a aidé

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