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Le Chene Et Le Roseau

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Par   •  11 Mars 2013  •  700 Mots (3 Pages)  •  1 355 Vues

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Le chene et le Roseau

Le chêne et le roseau est une fable qu a écrit Esope, au VI eme siècle avant JC, durant l’antiquité grecque et qui a été réinterprété par le moraliste classique jean de la fontaine au cour du 17 eme siècle. Ces deux fables mettent en scène deux végétaux un chêne et un roseau le chêne qui pense être plus robuste que le roseau défie donc la nature.

On comparera alors ces deux fables pour une meilleure analyse

Tout d’abord, ces deux textes portes le même titre « le chêne et le roseau ». On retrouve les deux mêmes personnages c’est à dire le chêne et le roseau. Esope a écrit une fable en prose courte et brève .Contrairement à la fontaine qui opte pour la versification et écrit en octosyllabe et en alexandrins.

Pour ce qui est du contenue Esope s épargne la querelle entre les deux et utilise un imparfait d’action secondaire « le chêne et le roseau se disputaient de leur forces « l’affrontement entre les deux végétaux n’est pour lui donc pas le plus important. C’est plus après qu’il insiste sur le vent « lorsqu’un » un vent qui est arrivé tout d’un coup. On peut aussi constater la présence du passé simple ce qui accentue l’importance de l’apparition du vent comme élément perturbateurs. Puis vient l’opposition des deux arbres. La phrase est séparée par un point-virgule. « Le roseau, courbé et ployant sous les tourbillons, évita d’être déraciné ; le chêne, qui voulut résister, le fut, et s’abattit. » on aperçoit ici le contraste entre le comportement des deux plantes. De l’autre côté, un roseau qui s’incline face à la force de la nature « le roseau, courbé et ployant sous les tourbillons » le roseau n’est pas beaucoup arrogant et n’a pas peur de montrer sa faiblesse. Contrairement au chêne qui lui essaye de résister « le chêne, qui voulut résister » défiant la nature, le chêne se fait punir et donc déraciné « et s’abattit ».

A l’inverse, La fontaine personnifie en faisant parlant ces personnages. On retrouve cette personnification déjà dans le titre, sur lequel les deux noms prennent des majuscules « Le chêne et le Roseau » tel des prénoms humains. Le moraliste classique, de commencer sa fable par la querelle que Esope a préféré ne pas détailler. Cette interaction commence par une longue prise de parole du chêne v1- 17 contre seulement 7 vers du roseau. Ces nombreux vers peuvent mener à penser une domination du chêne dans la conversation. Durant son discours, le Chêne est présenté tel une personne prétentieuse, arrogant, vantard V 7 « mon front au Caucase pareil l », V8 « brave l’effort de la tempête ». Il exagère se faiblesses, par contraste avec sa propre grandeur V.10 « tout vous êtes aquilon ; tout me semble zéphyr ». On voit bien ici la mise en opposition des situations avec le point-virgule. Le roseau lui est présenté par La Fontaine comme symbole de la modestie, de la prise de mesure et de la clairvoyance. V18 « votre compassion » le roseau reste poli. Il constate la résistance du chêne aux vents sans porter de jugement V.21 -23 « les vents me sont moindres qu’à vous redoutables. Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici contré leur coups épouvantables. » En gardant une attitude prudente que La fontaine le fait anticiper V.24 «

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