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Le Bonheur Dans Le Crime

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Par   •  21 Septembre 2014  •  763 Mots (4 Pages)  •  2 319 Vues

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La nouvelle « Le Bonheur dans le crime » a été écrite par Barbey d’Aurevilly en 1874.Elle fait parti du recueil «Les Diaboliques ».Jules Barbey d’Aurevilly écrivain français du XIXe siècle appartient au mouvement du réalisme et fantastique. Ses œuvres principales sont : Les Diaboliques, l’Ensorcelerie et Une vieille maitresse. Dans cet extrait, le narrateur décrit le duel visuel et physique entre une femme et une panthère au Jardin des Plantes à Paris où la femme en sort victorieuse. La focalisation est externe. Nous pourrions nous demander comment l’auteur est parvenu à décrire la prise de pouvoir de la femme sur la panthère ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps comment le narrateur a pu montrer toute la force de la femme dans la description, puis nous étudierons le duel visuel et physique singulier entre les deux sujets.

Dans cette nouvelle, le narrateur a pu montrer toute la force de la femme dans la description. Elle est fortement mise en avant, grâce à des hyperboles : le mot « plus » est répété trois fois (l1, 3,10). A la ligne 4, le narrateur, pour décrire son personnage, fait référence à « la grande Isis noire » la déesse protectrice de la mythologie égyptienne. L’auteur montre que c’est une personne hors norme, au dessus de la généralité. Le champ lexical de la beauté est utilisé : « beauté égale » (l26), « charme » (l26), « magnifique » (l33), « pur » (l10), « altier » (l10). De même on relève des comparatifs d’égalité « aussi puissante » (l25), « aussi royale » (l25). L’auteur fait ressortir le caractère féminin exceptionnel de cette personne.Le caractère animal est fortement connoté dans ce texte par de nombreux procédés. Il utilise des comparaisons, « comme un chat » (l15), « comme une panthère humaine » (l27) .Ligne 7, il nous fait remarquer que c’est la femme qui a les muscles et non l’homme cela permet de renforcer l’image de puissance de la femme, associée a d’autres qualificatifs : « grande » (l3) « ampleur » (l5). Le narrateur a pu montrer toute la force de la femme grâce a son embellissement et sa forte connotation animale.

Le duel visuel et physique singulier entre la femme et la panthère occupe une grande place dans la scène. On remarque que le docteur glisse dans l’oreille du narrateur « panthère contre panthère ».De plus, on souligne un aphorisme « le satin est plus fort que le velours » (l22).La panthère est identifiée au velours alors que la femme au satin, celui-ci étant une matière noble, le signe de supériorité est encore consolidé. D’autres termes expriment le combat en cours : « rivale » et « humiliait » (l31) « outragée » (l39), « triomphe » (l30).Dans la première partie de la confrontation, la posture des deux personnes est figée. L’auteur utilise un ensemble d’adjectifs « immobile » (l14), « lentement » (l18) et« rigide » (l14) pour exprimer cette posture, renforcée par la figure de style de répétition des termes « sans que » (l15, 16).Barbey d’Aurevilly utilise des verbes se ralliant a la vue « la regardait » (l15), « les éblouit » (l16), « fermé les yeux » (l29), « rouvrir les yeux » (l31). Le champ lexical des yeux est utilisé « paupières » (l19) « regards » (l20) et «dilatés » (l39). Des adjectifs épithètes liés sont exploités ligne 13 « une impression

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