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La vie, corpus

Commentaire de texte : La vie, corpus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  5 771 Mots (24 Pages)  •  593 Vues

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Yann Textes Français

Les Femmes Savantes – Acte I scène 1

Les Femmes Savantes – Acte III scène 2

Britanicus – Acte II scène 2

La Fontaine – « Le chêne et le roseau »

La Fontaine – « Les animaux malades de la peste »

Les lettres persannes – XCIX (99)

Les lettres persannes – XXXVII (37)

Les lettres persannes – CLXI (161)

Les Femmes savantes - acte I, scène1

"Une querelle sur le mariage"

Introduction :

Les Femmes savantes est une comédie en 5 actes écrite par Molière en mars 1672. Dans cette pièce de théâtre Molière critique les femmes qui se revendiquent comme étant savantes. Dans ce passage Molière nous présente deux soeurs : Henriette et Armande. Dans cet extrait Henriette annonce sa volonté de se marier à sa soeur, Armande qui essaie de l'en dissuader car elle pense que le fait d'être mariée lui empêcherait de devenir une femme savante comme sa mère. Dans cet extrait on peut observer un dialogue argumentatif entre les deux soeurs qui ont chacune un point de vue inconciliable et utilisent un ton polémique.

Nous étudierons tout d'abord l'argumentation d'Armande puis celle d'Henriette.

Axes :

I - Argumentation d'Armande

1) être une femme savante

Pour Armande, le mariage est dégradant ; c'est une chose à « Laissez aux gens grossiers, aux personnes vulgaires » . Pour elle le mariage est une institution de bas étage qu'il est bon de laisser de coté pour mieu se consacrer à la philosophie .

Elle décrit le mariage comme une dégradation de son nom « Quoi? Le beau nom de

fille est un titre, ma soeur, Dont vous voulez quitter la charmante douceur »

Pour elle, il est plus important d'étudier la philosophie que «De vous claquemurer aux

choses du ménage, »

On a donc ici un désaccord entre les deux soeurs .

C'est une bourgeoise qui se révolte contre les tâches ménagères :

« bas amusements de ces sortes d'affaires »

« choses du ménage »

« marmots d'enfants »

« esclave asservi »

Elle préfère se marier à la philosophie pour :

les « nobles plaisirs »

la pureté « à l'esprit donnez-vous toute entière »

elle recommande à sa soeur de se marier a la philosophie (on a donc une personnification) pour l'amour de l'étude :

« Mariez-vous ma soeur, à la philosophie »

« l'amour de l'étude »

Elle pense que parce que sa mère est savante, il faut se mettre au-dessus du genre humain pour suivre le chemin de la raison (et de sa mère ) :

« nous monte au dessus du genre humain »

« soumettant à ses lois la partie animale »

2) les procédés utilisés

Comparaison :         « comme nous donnez vous toute entière »

                        ➔ « vous avez notre mère en exemple »

Arguments d'autorité : « Mais à l'offre des voeux d'un amant dépité

Trouvez-vous, je vous prie, entière sûreté?

Croyez-vous pour vos yeux sa passion bien forte,

Et qu'en son coeur pour moi toute flamme soit morte? »

Métaphores

Vocabulaire mélioratif pour philosophie :

 « les doux attachements »,  « aux plus hauts objets élevez vos désirs »,  « prendre goût des plus nobles plaisirs »

Vocabulaire péjoratif pour le mariage :  « idole d'époux », « gens grossiers »,  « personnes vulgaires », « en esclave asservie »

Ironie (antiphrase) : « les beaux feux, les doux attachements »

3) un modèle : la mère

Implicite : « aspirez aux clartés qui sont dans la famille »

Jugement de valeur :         « vous avez notre mère en exemple »

                                ➔ « du nom de savante on honore en tous lieux »

Ton dominateur : utilisation de l'impératif

II - Argumentation d'Henriette

1) éloge du mariage

pour elle, le mariage c'est :        « union de tendresse »

                                • « douceurs d'une vie innocente »

                                • « appas »

Pour appuyer son argumentaire, elle utilise des métaphores, le champ lexical du sentiment « aime » « tendresse », des questions oratoires : « ce noeud bien assorti, n'at-il pas des appas » .

2) refus d'être une femme savante

Évocation du destin : « le Ciel » comme dans Dom Juan, ici le ciel = Dieu .

Elle ironise en transformant les termes de sa soeur :« grossiers plaisirs »

                                                        • « productions d'esprit et de lumière »

                                                        • « hautes régions de la philosophie »

                                                        • « un grand et beau génie »

Son but est de ridiculiser Armande. Elle est plus crédible et plus humaine que sa soeur car elle garde sa modestie et reconnais que ce n'est pas parce que sa mère est savante qu'elle aussi .

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