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Corpus le mendiant, les veuves, la vie antérieure

Analyse sectorielle : Corpus le mendiant, les veuves, la vie antérieure. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2016  •  Analyse sectorielle  •  987 Mots (4 Pages)  •  3 732 Vues

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Ce corpus est constitué de trois textes issu du même siècle, le 19e et du même genre littéraire étant le Romantisme. Ces deux auteurs sont très célèbres dans le monde de la poésie française.

Le texte 1 est un poème prosaïque de Victor Hugo intitulé « le Mendiant » dans le recueil de poèmes les Contemplations en 1856.

Le texte 2 est lui un poème poétique de Charles Baudelaire appelé « la vie antérieur » dans le livre, les Fleurs du Mal en 1857.

Le texte 3 est comme le précédant poème, poétique, de Charles Baudelaire aussi nommé « les Veuves » dans le recueil posthume, Petits Poèmes en Prose en 1868.

Je vais dans un premier temps, trouver dans le texte de Victor Hugo un exemple de vers prosaïque et une phrase particulièrement poétique dans « Les Veuves ». Ensuite, je parlerai du rôle de l’artiste dans ces 3 œuvres littéraires. Pour finir, je ferai une courte conclusion sur les points communs ainsi que les différences de ces poèmes.

Tout d’abord, dans le texte 1, on peut montrer que ce poème est prosaïque car même si on constate qu’il y a des rimes et des Alexandrins, les tournures de phrases et le choix des mots sont ordinaires plutôt simples voir banals comme par exemple, « il s’arrêta devant ma porte » (vers 2 et 3).

Ce poème est sans charme contrairement au poème « les Veuves » qui est beaucoup plus recherché avec l’utilisation des différents niveaux de langage, le soutenu « contristé » (vers 12) et le familier « traîner » (vers 24).

Il a un rythme, une musicalité par le choix des mots et expressions « trois cent soixante-cinq fois par an » et pour finir l’emploi massive de figure de style comme « la petite débauche » (vers 39) qui est une oxymore, une hyperbole …

Puis, le rôle de l’auteur dans ces œuvres est important, il ne joue pas un simple observateur.

En effet, on le constate dans chacun de ces 3 poèmes.

Dans le texte 1, on comprend que l’écrivain souhaite que le lecteur ait de l’émotion et de la compassion pour ce pauvre homme mourant de froid « le vieillard grelottait de froid » (vers 14).

Il donne un effet pathétique, il va faire la description de cet homme, décrit ces vêtements « son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu » (vers 18).

Il évoque la solitude de cet être avec l’expression « solitaire » (vers7), la souffrance du peuple, ici de cet miséreux « un pauvre homme » (vers 1) et la spiritualité avec la phrase « Cet homme plein de prières » (vers 24) ou « Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu » (vers 9).

Tous ces éléments nous prouvent que ce texte fait partie du mouvement romantique.

Le poème est l’acteur et le sans abri est une sorte de messager.

Dans le texte 2, Baudelaire lui choisit de parler de métempsycose. Il va lui aussi être un acteur dans son poème.

Ce poème est un sonnet composé de 2 quatrains puis de 3 tercets étant donc un texte poétique avec une forme fixe.

Ce poème a une tonalité lyrique vu qu’on perçoit beaucoup d’éléments naturels

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