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La relation miroir entre Amélie-San et Fubuki

Dissertation : La relation miroir entre Amélie-San et Fubuki. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Octobre 2022  •  Dissertation  •  940 Mots (4 Pages)  •  228 Vues

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Le Japon est un pays très préservé en ce qui concerne sa culture. L'immigration n'est pas très bien acceptée au Japon et cela peut donner une idée que les étrangers ne sont pas acceptés facilement.

Amélie Nothomb, l’auteure belge, est née en 1967 au Japon. Elle quitte le Japon à l’âge de 5 ans, et en 1990 son rêve se réalise, elle est engagée dans une compagnie japonaise, Yamamoto, avec un contrat d’un an. Elle retourne au Japon pleine d’espoir, pour s’intégrer dans la culture japonaise. En 1999, elle publie son roman autofiction humoristique en genre postmoderne, Stupeur et Tremblement, lequel raconte son expérience au Japon. Dans le roman Stupeur et Tremblement, le Japon est en même temps un objet de fascination et déception. Le texte suivant aborde le sujet de la relation miroir entre Amélie-San et Fubuki, et comment cela a influencé la vie de l’auteure. Le texte se divise en deux parties. D’une part, j’aborde sur la réussite de ses carrières.  D’autre part, j’aborde sur le sujet du désir et comment cela influence Amélie-San.  

D’une part, la relation en miroir entre Fubuki et Amélie-San se reflète par leurs grandes carrières réussies. Au Japon, les femmes ne prennent pas une grande importance sur le marché de travail. Cependant, Fubuki démontre le contraire, en gagnant du respect et de la place dans l’échelon hiérarchique de l’entreprise. C’est pourquoi, l’auteure explique, dans le roman, que les femmes japonaises ont rarement des postes importants dans leurs milieux de travail. Amélie utilise une gradation, « [m] onsieur Haneda [est] le supérieur de monsieur Omochi, qui [est] le supérieur de monsieur Saito, qui [est] le supérieur de mademoiselle Morin, qui [est] ma supérieure » (page 9), afin d’énumérer l’ordre de la hiérarchie dans cette entreprise. Ensuite, Amélie-San est engagée pour faire la traduction, mais elle ne garde pas ce poste pour longtemps. Fubuki exerce sa force et exige de l’héroïne à nettoyer les toilettes de l’étage. L’auteure utilise la métaphore suivante : « La fenêtre était la frontière entre la lumière horrible et l’admirable obscurité, entre les cabinets et l’infini, entre l’hygiène et l’impossible à laver, entre la chasse d’eau et le ciel. Aussi longtemps qu’il existerait des fenêtres, le moindre humain de la terre aurait sa part de liberté » (p. 140-141). Elle utilise cette figure de style pour comparer la fenêtre à l’évasion, à la liberté et à l’ouverture. Enfin, après l’humiliation subie par Fubuki, cela permet paradoxalement à Amélie d’atteindre sa gloire, comme Jésus. L’auteure utilise l’hyperbole suivante : « Fubuki, je suis Dieu. […] Tu commandes, ce qui n’est pas grand-chose. Moi, je règne. La puissance ne m’intéresse pas. Régner, c’est tellement plus beau. Tu n’as pas idée de ma gloire. […] Jamais je n’ai été aussi glorieuse que cette nuit. C’est grâce à toi. Si tu savais que tu travailles à ma gloire ! Ponce Pilate ne savait pas non plus qu’il oeuvrait pour le triomphe du Christ » (p.66). Elle utilise cette figure de style comique pour exagérer et montrer la réalité de comment elle se sent. Ses sentiments servent comme un bouclier intérieur contre la dégradation morale qu’elle subit. Elle réussit même à combattre son humiliation et à supporter son nouveau poste de préposé aux toilettes. Bref, la relation qui se développe entre Fubuki et Amélie-San se reflète sur le développement de leurs grandes carrières respectives.

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