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Relations spatiales entre les objets : le développement perceptivo-moteur

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Par   •  15 Janvier 2013  •  Cours  •  4 582 Mots (19 Pages)  •  981 Vues

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Relations spatiales entre les objets :Le développement perceptivo-moteur (Jover)

La perception est une étape du traitement de l'information

La question du développement

L'étude du développement perceptivo-moteur porte sur les changements dans le fonctionnement perceptivo-moteur de l'individu, de sa conception jusqu'à la vieillesse, la mort.

I -Comment fonctionne la personne ? Comment passe-t-elle d'un fonctionnement à un autre ?

Le développement est une transformation. Un concept de trajectoire de développement, c'est-à-dire, le résultat du processus transactionnel entre l'individu en développement et son environnement. L'environnement agit sur l'enfant et vice versa. Ce sont des interactions constantes.

Concept d'équifinalité :

Plusieurs trajectoires de développement peuvent amener au même endroit.

Concept de multifinalité :

Un même événement chez des personnes différentes va les conduire sur des voies, des résultats, développementaux différents.

Les facteurs extrinsèques :

facteurs extérieurs à moi = environnement

Les facteurs intrinsèques :

facteurs intérieurs à moi = dans le corps

Les facteurs de risque :

exemple : une grossesse stressante donnera naissance à des nouveau-nés stressés.

Les facteurs de protection :

facteurs de protection = environnement sain

La variabilité développementale :

elle est due à :

La vitesse de développement

elle varie selon :

- des indices de tendances centrales (moyenne, médiane, mode)

- des indices de dispersion (écart type, déviation standard, percentile etc...)

Par exemple : graphe de l'acquisition de la marche et l'enfant

remarque : plus le développement augmente, s'accélère, plus la variabilité du développement s'accroît.

La trajectoire de développement

Exemple du graphe de l'apprentissage de la marche (Cf p. 10 psychomotricité)

87 % des enfants commencent par rouler sur soi-même, pivote, rampe puis marche à quatre pattes, enfin marche sur les mains et les pieds puis se lèvent et marche.

En général il y a entre 9 et 11 trajectoires de développement.

Mais on remarque l'importance des facteurs extrinsèques et intrinsèques :

- pour les 2% d'enfants assis qui glissent puis se mettent à marcher, on remarque souvent qu'il n'y a pas de moquette chez eux : facteurs extrinsèques.

- Pour les 1 % d'enfants dont le déplacement consistent en des mouvements reptatoires, ou rouler sur soi-même, puis se lèvent et marche, on a constaté la présence d'une paralysie cérébrale : facteurs intrinsèques.

Un changement quantitatif :

ils sont progressifs et continus

Par exemple étude de l'empan : nombre d'unités que l'on peut mémoriser. (L'empanmnésiques = ce que l'on peut mémoriser)

A deux ans on mémorise deux unités, à cinq ans on en mémorise trois.

Un changement qualitatif :

Changement de nature par des ruptures, des stades.

Par exemple : la mue des chenilles

En conclusion : les représentations du développement sont donc très variées.

Remarque : lorsque l'on parle du jeune enfant on utilise les termes de :

- nouveau-nés (0 à 1 mois) Newborn

- nourrisson (1 mois à la parole) Infant

- trottineur (de la marche à 3 ans) six

- enfants (de 3 à 6 ans) Preschool

II étudier le développement

On a une contrainte temporelle, on utilise alors 3 méthodes :

- longitudinale : examens répétés dans le temps du ou des mêmes sujets

- transversales : examen unique de plusieurs échantillons de sujets d'âges différents

- la méthode mixte, longitudinale et transversale : examens répétés dans le temps de plusieurs échantillons de sujets d'âges différents.

On compare les différents groupes aux différents temps.

Les méthodes d'étude du nourrisson :

on utilise des indices spécifiques comme les rythmes cardiaques, les rythmes respiratoires, l'activité visuelle, la succion, la motricité,EEG.

Par exemple :

- la succion non nutritive

en fonction des différents rythmes de succion à différents stimuli, on compare les réponses.

- la poursuite oculaire (eyes tracking)

on suit avec une caméra les mouvements oculaires du bébé en fonction des stimuli.

- Le rythme cardiaque

on observe les variations de rythme cardiaque en réponse à une stimulation, par rapport à un niveau de référence déterminée de rythme cardiaque.

Les paradigmes spécifiques

la préférence visuelle :

dès la naissance, le bébé ne regarde pas

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