«La présence pure» de Christian Bobin

 «La présence pure» de Christian Bobin

1. La maladie:

Les symptomes de la maladie d’Alzheimer sont:

-troubles du langage ;  

-pertes de mémoire ;

-perte de la faculté de jugement ;

-difficultés dans la planification ou la résolution de problèmes ;

-retrait dans le travail ou les activités sociales ;

-désorientation ;

-changements d’humeur ;

-difficultés à accomplir des tâches du quotidien et

-impossibilité de reconnaître des objets ou des personnes familières.

On peut relever plusieurs symptomes de la maladie d’Alzheimer  chez le père de Bobin.

On note chez lui des channgements d’humeur passant de la colère notamment en refusant d’entrer dans le réfectoire de la maison de  longue duré, à l’apaisement lorsqu’il voit dans la salle des personnes qu’il  connaît . Il semble également être désorienté dans le temps, saluant ces dernières par une poignée de main, oubliant qu’il «les a cotoyés toute la journée».

Les personnes familières lui deviennent étrangères, ne les reconnaisant pas sur les photos. Ces trouubles de la mémoire sont tellement importants qu’il ne se reconnaît plus lui-même, et à l’impression de découvrir un monde «neuf».

Le père de Bobin devient dépendant des autres. En effet, les tâches du quotidien deviennent difficiles pour lui à  réaliser. Il a notamment besoin d’aide pour s’habiller et man ger. Il se coupe dui monde et des éventuelles relattyttions sociales car il ne parle plus et semble être absent enn se renfermant sur lui-même.

Les autres pensionnaires portent les mêmes troubles que le père de Bobin. Ils sont dans un mutisme total.

Le poète face à cette situation en tire une expérience personnelle et humaine. Pour lui, la ive est source d’apprentissage et de connaissance sur nous-même et sur les autres. En ce sens,  malgrès les aléas de la vie, «l’emerveillement» doit rester le moteur de la progression et de l’avancement personnel. Cette maladie lui a également permis de comprendre qu’il nous est impossible de changer le cours des choses. On peut accompagner, protéger mais pas sauver ou empêcher.

2. Les conditions de vie des malades:

Les conditions de  vie des malades sont déshumanisantes car ils doivent faire face à la solitude et au silence. Ils sont posés dans leur chaise faace au vide d’une assiette, face à un mur, les réduisant ainsi à un statut d’objet, les laissant seuls face à l’inexorable mort.

De plus leur intimité n’est pas respectée. En effet, les malades sont regroupés danss des chambres de trois où tout est impersonnel et non cloisonné très loin de leur «nid».

Le désarroi des patients se traduit par une tottale deconnection du réel de ces derniers. Lorsqu’ils prennent conscience du lieu où ils se trouvent et la cause, le choc est brutal, les rammenant ainsi à une triste réalité.

3. Le côté positif de la maladie:

Les malades sont plus spontannés, dégagés du regard des autres et  moins attachés à leur apparence. Cette maladie leur transmet une dimmension de pureté.

Quant à Bobinn, cela lui a permis d’ouvrir son coeur et d’accepeter la difference en donnant aux autres de l’attention et du respect. C’est une belle leçonn de vie qu’il a transmis, dans son receuil.

On peut donc interpréter ce titree à deux niveaux:

- Si on se place au niveau du père, La précense pure correspond à l’état dans lequel est le père, c’est-à-dire , avec un cerveau touchhé par la maladie, privé de ses connaissances de toute une vie tel un nouveau né. Il est à  l’état pur en ayant étéé déconnecté de tout formalisme.

...