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Un soir au club de Christian Gally

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Par   •  14 Mai 2021  •  Dissertation  •  1 147 Mots (5 Pages)  •  478 Vues

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Un soir au club

Christian Gailly

Le 1er mai


Originaire du blues et née fin XIXe et début XXe siècles en Nouvelle-Zélande, le jazz est un des thèmes principaux du roman Un soir au club, de Christian Gailly. Hanté de son passé par une conjointe qui le protège, Simon Nardis est un ancien pianiste de jazz qui s’est retrouvé par hasard dans un club après le travail. Ce soir-là sa vie a basculé, il a eu une opportunité qu’il ne pouvait refuser : recommencer le piano et rencontrer la femme de sa vie. Ce roman nous montre aussi surtout que la musique jazz est enivrante. Nous allons voir dans les paragraphes suivants que cela est beaucoup relié au fait jouer dans un club de jazz est engagé par l’alcool et aussi l’amour.

Tout d’abord, rappelons-nous que Simon Nardis est un ex-pianiste de jazz et il est connu par beaucoup de gens. Cela fait une dizaine d’années qu’il ne joue plus et qu’il n’a pas touchée une goutte d’alcool. Il a une épouse et un fils, mais il semble avoir un vide à l’intérieur de lui, quelque chose lui manque. Un soir, alors qu’il revenait de travailler à l’extérieur de sa ville, un collègue l’emmena dans un club pour prendre un verre et voir jouer un groupe de jazz. Après quelques verres dans le nez, c’était le temps de partir, mais Simon avait envie de jouer du piano après toutes ces années et au moment où il s’installa sur le piano, tout le monde se mit à l’écouter dans le club. C’était comme si l’alcool lui avait redonné envie de jouer du jazz. Le collègue de Simon voulait partir, mais il était trop tard pour Simon : « La vodka circulait dans son cerveau. La vodka faisait fonctionner son cerveau. Son cerveau fonctionnait comme il n’avait pas fonctionné depuis au moins dix ans. Pas mieux ni plus mal, autrement. Plus librement peut-être. Son cœur aussi battait différemment. Il soupira, frissonna puis se mit à trembler. Sa décision était prise. Il sut qu’il allait y aller, y toucher à ce piano, s’en emparer. » (Page 38-39) La répétition des mots « vodka » et « cerveau » dans la citation est une figure d’insistance. Il insiste complètement sur le fait que l’alcool fait fonctionner son cerveau et plus poussé encore qu’elle lui donne envie de jouer du piano, de retrouver l’ambiance jadis perdue du jazz. C’est grâce à l’ambiance enivrante du club que Simon Nardis se remit les deux pieds dans son bonheur à lui. Par la suite Simon se leva et alla s’installer au piano. C’est à ce moment que l’on comprend mieux l’univers club/jazz enivrant des gens qui vont prendre un verre pour écouter du jazz ou même en jouer: « Donc imaginer cet inconnu des autres, ce pianiste oublié de lui-même, un homme seul, donc, qui se met au piano et qui ne joue pas. Il tremble. Il a l’air d’un fou ou d’un type soûl en train de mimer la scène muette d’un pianiste qui s’apprête. Le tout n’oublions pas sous les yeux de la clientèle du club. Des gens qui tous maintenant se demandaient ce qui se passait, se disant : Mais qu’est-ce que c’est que ce fou, il est soûl ? » (Page 47) L’association d’un homme soûl, car il va jouer du piano devant tout le monde est une preuve de l’ambiance enivrante du jazz. Les gens boivent, les musiciens boivent, tout le monde boit. Et il aura fallu de la vodka pour qu’il aille le courage de recommencer à jouer et recommencer sa raison d’être. Devant tout le monde pour avoir le courage de jouer encore il aura fallu de l’alcool. L’association alcool/jazz est présente dans la tête de tous les gens. Après savoir détendu avec de la vodka Nardis se lance sur le piano.

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