La littérature est-elle dangereuse ?

La littérature peut-elle être dangereuse ?

Au fil du temps, on constate que la littérature a bien évolué. Nous avons construit nos cultures en nous guidant dans la littérature. On peut voir qu’il y a eu de nombreux écrivains qui ont appartenu aux différents mouvements littéraires. La société à était formée selon ses besoins et une partie de la littérature critique ces besoins. Nous voyons donc que la littérature peut favoriser le développement des pensées de la société, mais également influencer ces mêmes pensées négativement.

Maintenant on se demande: La littérature peut elle être dangereuse ?

Pour commencer on peut dire que l’on vit dans une société très diverse, c´est donc pour cela qu’il peut avoir différentes interprétations lors de la lecture. La littérature influence nos choix dans la vie de tous les jours, on peut donc former notre premier argument en constatant que la littérature peut-être dangereuse puisqu’elle peut influencer certaines personnes à agir de manière négative. On peut par exemple prendre l’exemple du roman de Flaubert «Madame Bovary» dont la personnage principale banalise en quelque sorte l’adultère dans le but de fuir une vie soi-disant trop calme et ennuyeuse. L’auteur choisi ensuite de la faire mourir dans sa pleine jeunesse. Mais si l’auteur choisi de la faire mourir empoisonnée, l’obscénité de l’œuvre a, elle, déjà eu le temps de répandre son poison dans l’imaginaire d’âmes influençables.

De plus, la littérature peut être dangereuse car son influence peut toucher jusqu’aux faits divers et affaires policières. De grands auteurs peuvent, par leurs écrits, avoir des répercussions sur des enquêtes.On peut citer le cas de la tribune « Sublime,forcément sublime, Christine V », écrite par Marguerite Duras, célèbre écrivaine du 20s. Cette tribune fait clairement référence à l’affaire du petit Grégory puisque Christine V est une parfaite allusion à Christine Villemin, la mère de l’enfant et principale suspecte de l’affaire. Dans cette tribune,écrite en une nuit, elle y raconte avoir « vu » des scènes ou comprendre la mère en présumant même je cite « une mère qui donne la vie à le droit de la reprendre ». Et tout cela en allant seulement visiter la maison de la famille. Aveuglée par sa passion pour l’affaire et par ses visions, elle n’imagine pas une seconde qu’un texte aussi accusateur ecrit par une écrivaine aussi reconnue puisse influencer l’enquête et l’opinion publique par la même occasion.

Cependant la littérature peut aider à mieux comprendre l’histoire. On peut penser au roman « Les Bienveillantes » de Jonathan Littel,  décrivant la Shoah mais, est c’est la tout ce qui a déclencher la polémique, du point de vue d’un officier SS nazi aussi appelé bourreau. Cette œuvre fut critiqué de toute par par les écrivains et les historiens, l’accusant de réduire la vision de l’histoire ou de faire l’apologie d’une barbarie ignoble. Mais toutes les critiquées sont vaine puisque cette œuvre n’est ni un témoignage ni un travail historique : c’est une fiction. De plus, il semblerait que Jonathan Littel n’ai aucune fascination pour l’horreur. Il nous offre donc un second point de vue de l’histoire sans avoir pour but de minimiser le genocide des juifs.

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