La guerre est une réalité quotidienne pour les populations d’une grande partie du monde. Quels conseils donneriez-vous aux chefs d’état pour l’éviter ?

« La guerre est une réalité quotidienne pour les populations d’une grande partie du monde. Quels conseils donneriez-vous aux chefs d’état pour l’éviter ? »

Partout dans le monde, des populations se lèvent chaque matin et doivent affronter un climat de guerre. Devant la masse de souffrances engendrées par ce fléau, il faut essayer de proposer des solutions qui puissent arrêter ces conflits ou, du moins, en empêcher le déclenchement.

Pour ce faire, passons d’abord en revue les arguments majeurs avancés par ceux qui justifient la nécessité de la guerre.

Ensuite, nous analyserons ceux proposés par ceux qui militent contre la guerre.

Enfin, nous en ferons la synthèse et conclurons.

Commençons par les arguments des partisans de la guerre.

Premièrement, ceux-ci invoquent un argument politique difficilement contestable : faire disparaître les dictatures. En effet, la guerre se révèle efficace pour mettre un terme au pouvoir d’un dictateur et le remplacer par un système démocratique de gouvernement.

Par exemple, l’éradication du dictateur irakien, Sadam Hussein, était l’un des motifs que le président américain, George Bush, a donnés pour justifier son offensive en Iraq.

Deuxièmement, l’argument défensif. La guerre peut neutraliser les pays qui représentent un danger pour les autres soit qu’ils se livrent à des activités prohibées (c’est actuellement le cas de l’Iran qui est au centre des préoccupations occidentales depuis qu’elle enrichit l’uranium et refuse de mettre un terme à ces agissements), soit qu’ils possèdent des armes susceptibles de représenter une menace pour d’autres pays (c’est le cas de l’Irak suspecté à tort de posséder des armes de destruction massive (ADM.), soit qu’ils protègent le terrorisme (ce fut le cas de l’Afghanistan accusé par les Occidentaux de servir de base aux activités terroristes d’ Al Qaïda.

Troisièmement, les défenseurs de la guerre avancent un argument d’ordre humanitaire : secourir les populations en détresse en cas de génocide par exemple. Ce fut le cas au Kosovo où la guerre a été le seul moyen de sauver une partie de la population. On justifie une intervention militaire faite dans ce cadre, par le droit d’ingérence.

Voyons maintenant le point de vue des adversaires de la guerre.

D’abord, ils invoquent un argument politique en agitant les motifs réels de la guerre qui sont souvent d’ordre économique. Ainsi, du point de vue américain, la guerre en Iraq a été un moyen pour l’administration Bush de mettre la main sur le pétrole irakien.

Ensuite, ils avancent un argument écologique : la guerre a des effets dramatiques sur les populations, la faune et la flore. C’est le cas des mines antipersonnel au Vietnam par exemple, de la bombe nucléaire de Nagasaki et d’Hiroshima, des armes chimiques utilisées lors de conflits (usage de défoliants au Vietnam)

Enfin, un argument humanitaire relatif aux conséquences continues de la guerre : La guerre engendre des effets qui se prolongent au-delà de la fin du conflit. Par exemple : pauvreté, famine, réfugiés, maladies, malformations des enfants, conflits

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