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La guerre ; La mort du roi Tsongor, Gaudé

Commentaire de texte : La guerre ; La mort du roi Tsongor, Gaudé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  701 Mots (3 Pages)  •  1 293 Vues

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La guerre

Introduction :

- Epopée du Grec « epopoiia » de « epos » poème et « poéin » signifiant faire, est un long récit poétique d’aventure héroïque où intervient le merveilleux. Laurent Gaudé auteur actuel a écrit Lmrt en 2002. Cette œuvre a reçu le prix Goncourt des lycéens. L’histoire semble se dérouler dans une Afrique ancestrale et imaginaire. Tsongor, roi de l’immense royaume de Massaba s’apprête à marier sa fille, Samilia, avec Kouame mais son ami d’enfance Sango Kerim désire aussi Samilia. Donc une guerre éclate entre les 2 prétendants.

- En quoi cette guerre se révèle cruellement épique ?

- Gaudé introduit des persos héroïques dans un cadre réaliste. Puis grâce au registre fantastique l’auteur offre un destin tragique aux combattants.

1. Gaudé introduit des personnages héroïques dans un cadre réaliste :

- Cl de la guerre : « glaive ennemies hurlements armées »  pose le cadre du récit. La bataille oppose Les nomades de Sango Kerim et les troupes de Kouame.

- Tolorus un des compagnons de Kouame est déterminé et animé par la rage tout au long de l’extrait  hyperbole l.9 : « il avait toujours chargé avec rage »

- Subj présent « l’aperçoive » l.15  les soldats de SK sont autant attentif que les hommes de Kouame.

- Les 2 armées sont déterminées à combattre sans se soucier des blessures et de la souffrance  registre épique + verbes infinitifs : « sauter, renverser, planter » l.22

- Registre et cl épique  persos considérés comme des heros.  Cl de l’héroïsme « rage, avançant sans cesse, gloire »

- Passé simple + imparfait  temps de l’épopée  description et actions épiques des combats.

- Violence inouïes  gradation « lui sauter dessus, le renverser, et planter » l.22-23

- Néanmoins la mort de Tolorus ou de Karavanath est atténué par un euphémisme « cette vie qui lui était enlevée » l.14 pour Torolus et « Arkalas prit la vie de karavanath » l.22.

2. Grâce au registre fantastique l’auteur offre un destin tragique aux combattants :

- Un caractère fantastique s’empare du conflit  animalisation des soldats + accumulation des l.9-14. Tolorus est décrit comme un être invincible.

- Rassamilah est confondu volontairement avec son chameau ss forme d’une animalisation l.16 « la charge de l’animal était brutale »  le lecteur ne sait pas si cet animale est le chameau ou rassamilah lui-même qui charge son adversaire.

- L’idée que les personnages agissent désormais comme des prédateurs est percevable à la l.30 où Arkalas attaque avec un enthousiasme déconcertant Karavanath’, en faisant de lui sa proie  « des hurlements de jubilation qui fondaient sur lui » l.30

- Puis les soldats sont promis à un destin funeste et le combat est rester inutile pour les 2 armées.  Négation totale « Personne n’avait avancé ni reculé » l.3

- Omniprésence de la mort  cl de la mort « mort, champ de corps, tuait, crâne » cruauté des combats.

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