Laurent Gaudé, La mort du roi Tsongor
Commentaire d'oeuvre : Laurent Gaudé, La mort du roi Tsongor. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar mmmm22 • 26 Mars 2015 • Commentaire d'oeuvre • 410 Mots (2 Pages) • 1 466 Vues
Laurent Gaudé, La mort du roi Tsongor :
- Les figures d'amplification :
La gradation : « les cris » L.1 puis « les hurlements » L.2 qui produit un effet de grossissement de la situation, qui amplifie = vocabulaire violent.
L'anaphore : « Pour la seconde fois…. Et pour la seconde fois.. » L.8 et 9 ainsi que « et à nouveau », « à nouveau » L.1 et L.3 provoque un effet qui met l'accent sur le fait que ce n'est pas la première fois que les « nomades » pénètrent dans Massaba, amplifie l'action.
L'énumeration : « les cris » ; « les hurlements » ; « les appels à l'aide » ; « le cliquetis des armes » = énumeration de tous les éléments relevant de la perception sonore.
- champ lexical de la bataille/ la guerre lorsque les deux armées se rencontrent : « éventrèrent » ; « écrasèrent » ; « perça des ventres » ; etc.. qui permettent d’instaurer une situation de crise et de panique. Laurent Gaudé dramatise alors considérablement le contexte.
- répétition du mot « ennemi » à plusieurs reprises, 6 fois dans ce texte. ( L.11, L.16, L.19, L.20, L.23, et L.36. )
- les métaphores telles que : « commes des ogres » L.5 ou « Liboko, comme un démon » L.16 et « de tels géants » L.8 permettent de mettre en relief les caractères extraordinaires en présence = comparaison avec des êtres surnaturels, appartient au merveilleux.
- animalisation avec le terme : « un puissant grognement..sortit de la poitrine d'Orios ». Le fait de donner des caractéristiques animales à ce qui n'est pas renforce l'atrocité de la bataille.
- description d'un ensemble de personnes : « Les cendrés » ; « Ils » ; « les tenants » ; « les gardes » ; « une poignée d'hommes » puis le texte se recentre sur une personne, « le jeune Liboko ».
- allitération : « éventrèrent » et « écrasèrent » puis entre « avançaient » et « tuaient » qui donnent un rythme au texte et suggèrent une émotion.
- « la rage illuminait son visage » = oxymore car « rage » a une connotation négative associé a une métaphore verbale de la lumière qui a une connotation positive= valorisation de la fureur du guerrier au combat
- « il sectionna des membres » ; « transperça » ; « défigura » ; « écrasa le visage de Liboko » ; « fendre le crâne » montre l'univers épique de l'histoire avec une violence extrême = description du corps meurtri de Liboko dans tous ses détails.
PASSE DU REGISTRE EPIQUE AU TRAGIQUE :
« soudain » ; « un homme était à ses pieds. Là. A sa merci. » adverbe de temps qui modifie le cours de la guerre + changement dans la temporalité qui lui est fatal= imparfait + phrases nominales qui nous font sortir de l'action imédiate.
« il ne pouvait se résoudre à frapper. Il sourit doucement » : côté humain qui ressort, il ne veut pas tuer son ami.
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