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"La Mort du roi Tsongor", moi du roi, Laurent Gaudé

Commentaire de texte : "La Mort du roi Tsongor", moi du roi, Laurent Gaudé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2018  •  Commentaire de texte  •  922 Mots (4 Pages)  •  6 519 Vues

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"La Mort du roi Tsongor" : mort du roi

Passage :

        De "Il laissa tomber" jusqu'à "et plein d'effroi" (p.44)

Introduction :

        Laurent Gaudé est un romancier dramaturge français moderne né en 1972. Il a fait des études de Lettres et a écrit des romans ainsi que des pièces de théâtre.Il remporta en 2002 le prix Goncourt des lycéens et en 2004 le prix Goncourt.

        "La mot du roi Tsongor" raconte l'histoire d'un roi (Tsongor) qui se suicide afin d'éviter la guerre qui aura tout de même lieu. Cette guerre oppose l'armée de Sango Kerim et celle de Kouame qui sont les deux prétendants de Samilia la fille du roi.

        Cet extrait décrit le moment de la mort du roi Tsongor qui donne son nom au titre du livre. Tsongor va se tailler les veines afin de forcer Katabolonga a exécuter son devoir qui est de venger son peuple en tuant Tsongor.

Problématique :

        • "Comment la mort du roi Tsongor est-elle mise en scène ?"

        • "Pourquoi peut-on qualifier ce passage de tragique ?"

        • "En quoi ce passage vient-il s'opposer à l'incipit ?"

Annonce du plan :

        Nous verrons dans un premier temps que ce texte est un texte plein de violence puis ensuite nous analyserons le côte tragique de ce texte.

Développement :

I/ Un texte violent

        1- Le récit de la mort du roi Tsongor

• Le mode narration est externe et la focalisation est omnisciente avec un passage au discours direct.

• De nombreux détails renforcent la violence de cette mort :

        - "le sang coule"

        - les verbes d'actions liés à la violence : "entailla" ; "planta"

 De plus l'arme est omniprésente dans ce passage.

• Il y a e champ lexical de la mort : "mourir" ; "mort" ; "les morts" ; "enterrer"

• Le lecteur est frappé car cette mort est crue et lente.

        2- Une scène paradoxale

• La violence du geste qui s'oppose avec les paroles de Tsongor : sa voix est douce et en même temps appeuré.

• Les gestes de Kattabolonga sont aussi totalement opposés :

        "il prit délicatement"    /    "geste brusque"

• Aussi la scène est décrite de façon violente alors que Tsongor et Katabolong sont amis, d'ailleurs il le tue par amitié : c'est Tsongor qui lui demande.

  • 2x "ami"
  • Katabolonga pleure car il ne lui reste plus rien

• Katabolonga n'a pas de réelle vengeance car Tsongor était ce qui lui restait. Il n'a donc plus de famille ni d'amis.

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