La femme qui fuit

‘’Toute la métaphysique n’est qu’une partie de la littérature fantastique’’. Cette citation s’applique bien à la Vénus d’Ille de Prosper Mérimée. Certains personnages croient au matérialisme, voulant l’existence d’une seule substance, la matière. Par contre, plus l’histoire progresse et plus nous pouvons observer un changement de mentalité. Le dualisme prend de plus en plus de place, la Vénus aurait-elle un âme? Ainsi, le surnaturel et la réaction des personnages tend à prouver que la Vénus d’Ille appartient à une oeuvre fantastique.

Tout d’abord, la beauté, l’aspect troublant et le mystère entourant la Vénus provoquent des réactions d’étonnements, de doute. Ces réactions facilitent la mise en place du fantastique, car à la suite d’un acte de vandalisme fait sur la Vénus, M. de Peyrehorade compara ‘’l’apprenti à Diomède’’ (l482). Diomède était un Grec qui avait blessée Vénus durant le siège de Troie, Vénus lui répondit en le punissant sévèrement. Ainsi, cette comparaison donne l’impression que la statue a peut-être pu se vengée sur l’un des apprentis, qui lui avait lancé délibérément une pierre, en lui relançant. ‘’Une marque blanche’’ (l476) sur la main droite de la Vénus appui qu’elle est commise cet acte de vengeance, annonçant la possibilité qu’elle est reprise la roche. En plus, le polisson lui lança: ‘’Si tu étais à moi, je te casserais le cou’’ (l254), cette insulte n’a pas dû aider sa cause face à la Vénus. Le catalan possédant cette statue de cuivre la considère ‘’plus beau et mieux fini que le buste de Louis-Philippe’’ (l70), mais lorsque qu’il vient à parler de l’air de l’idole c’est autre chose. Le guide prévient le narrateur qu’’’elle a l’air méchante’’ (l73) et en rajoute plus en disant qu’’’elle l’est aussi’’ (l73). Cette antithèse prouve que les personnages ont des craintes face à la Vénus. En outre, la fin de l’histoire nous apporte de plus en plus de détails sur le présumé tueur de M. Alphonse. Tout porte à croire que la Vénus s’est infiltré dans la chambre de M. Alphonse durant la nuit nuptiale. Mrs. Alphonse dormait confortablement lorsque quelqu’un rentra dans la chambre, d’un coup le ‘’lit cria’’(l913) voulant prouver qu’une très grande masse s’est couchée au côté de la jeune mariée. Cette personnification tend à prouver que Mme de Puygarrig était en présence d’un corps beaucoup plus lourd que celui de son mari, la Vénus étant fait de bronze, le bronze étant un matériau assez lourd donne encore plus de crédibilité à cette théorie. D’autre part, un contact eu lieu entre le corps et la mariée, elle qualifie la chose de ‘’froid comme de la glace’’ (918). Cette hyperbole donne l’envie de croire que la Vénus est la réelle meurtrière de M. Alphonse. Le vice fait durant la nuit, le métal aurait eu le temps de refroidir pour devenir ‘’froid comme de la glace’’ (l918). Ensuite, l’écrivain nous met en oeuvre une jolie personnification. Tout au long de la nouvelle, Mérimée donne des attributs humains à sa statue. La Vénus aurait causé le meurtre, mais pour quelle raison? La déesse possède des émotions qu’ils l’ont poussé à faire cet acte de vengeance. Il est écrit sur son socle ‘’prend garde à toi si elle t’aime’’ (l358), M. Alphonse sans vraiment se soucier de ses actions mis la bague dans le doigt de la Vénus. Bague qui possédait la phrase suivante: ‘’toujours avec toi’’ (l511), cette attention fait

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