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La dénonciation publique selon l’éthique kantienne et l’éthique utilitariste

Fiche de lecture : La dénonciation publique selon l’éthique kantienne et l’éthique utilitariste. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2019  •  Fiche de lecture  •  934 Mots (4 Pages)  •  623 Vues

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La dénonciation publique selon l’éthique kantienne et l’éthique utilitariste  

On vit dans un monde où certaines personnes peuvent dénoncer leur propre ami pour ne pas être accusé pour un acte qu’ils ont commis. Plusieurs gens vont considérer cette personne comme un lâche. Mais quand quelqu’un dénonce une compagnie gouvernementale, cella est-il acceptable ? Un informaticien au nom d’Edward Snowden a fait cela quand il a su qu’une compagnie surveillait « illégalement » la population du monde. La question qu’on se pose, est la suivante : Edward Snowden a-t-il bien agit lorsqu’il a dénoncé publiquement l’espionnage illégal qu’effectuait la NSA ? Autrement dit, a-t-il fait le bon choix d’informer la population que la NSA sait plusieurs choses sur leur vie privée et qu’elle transgresse leur liberté ? En dénonçant publiquement l’espionnage de la NSA, Snowden a transgressé certaines normes qu’il devait respecter en temps qu’employer dans une compagnie gouvernemental. En même temps, il a aidé la population à savoir que leur liberté n’était pas aussi respectée comme ils le pensent. À l’aide de l’éthique kantienne et l’éthique utilitariste, nous répondrons a cette question  pour après mieux choisir notre position personnelle.

Selon notre avis, la théorie kantienne dirait que Snowden a mal agit en dénonçant la NSA.

D’abord, Kant dit que pour une volonté soit bonne, elle doit se soumettre aux lois de la raison, ce qu’on nomme les devoirs. Snowden a transgressé les normes en dénonçant publiquement la NSA et pour Kant cela n’est pas une loi-universelle, car si tout le monde commence à dénoncer des choses qui ne doivent pas être dite publiquement, cela va créer un monde indésirable. Il faut suivre les règles et les respecter selon Kant comme il le dit dans cet extrait : « […] et que c’est la nécessité où je suis d’agir par pur respect pour la loi pratique qui constitue le devoir, le devoir auquel il faut que tout autre motif cède […] »[1]. En plus de cela, l’informaticien avait menti pour avoir un poste en but de récolter des informations secrètes de la NSA. La loi universelle selon la théorie kantienne est de ne pas mentir et de ne pas tuer.                                                                     

Malgré que la théorie démontre bien que la dénonciation publique n’est pas quelque chose acceptable, elle comporte quand même un problème. C’est sûr que dénoncer publiquement quand « ¨ [qu’on] a prêté serment ¨ de ne rien divulguer. »[2], peut être considérer comme une transgression de la loi, mais le fait que l’espionnage du service secrète  était illégal, on peut considérer que le dévoiler aux gens n’est pas aussi stupide que ça. Snowden a agi d’une façon qu’on peut considérer normal, car il voulait que le peuple sachent qu’il se faisait surveiller sans leur permission.            

     

Toujours selon notre avis, la théorie utilitariste serait plus de genre à dire que l’informaticien à bien fait d’informer la population de l’espionnage qu’effectue la NSA.

En effet, l’utilitarisme se base sur le calcul. Pour lui, il faut maximiser le bonheur pour un grand nombre de personnes pour considérer que l’action est moralement bonne. Il faudrait donc savoir s’il y aura plus de gens qui seront heureux de savoir cette nouvelle ou non. À cause de l’action que Snowden a faite, la population était heureuse de savoir qu’ils étaient espionnés. Même si les idées étaient quand même partagées, il y avait plus de gens heureux que malheureux après la dénonciation. Le but est « […] d’éviter un dommage, une souffrance […] à la partie dont l’intérêt est en jeu ; s’il s’agit de la communauté en général, alors il s’agit [de leur] bonheur »[3]. L’utilitarisme de l’acte et de la règle dirait que l’acte fait par l’informaticien est moralement bon, parce qu’il calcule les conséquences qui peuvent engendrer après la dénonciation. Il le fait par le sentiment, il trouve que cela est injuste de transgresser la liberté d’autrui. Il dénonce la NSA pour le bien du peuple en acceptant les conséquences qui viendront avec.      

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