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La Vie Devant Soi, Madame Rosa

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Par   •  21 Janvier 2015  •  573 Mots (3 Pages)  •  5 936 Vues

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Madame Rosa est vieille, grosse et a perdu beaucoup de ses cheveux. Le narrateur insiste cependant sur ses « beaux yeux bruns ». Sa santé est particulièrement mauvaise, et on peut penser que tout ce qu’elle a vécu a contribué à cette dégradation. Son âge précis n’est cependant pas mentionné. Elle vit au sixième étage d’un immeuble dans le quartier de Belleville, à Paris.

Sa vie en revanche est bien connue. Elle est née en Pologne. La beauté de Mme Rosa lors de sa jeunesse est évoquée par Momo (chapitre 16) : « Elle a une photo où elle avait 15 ans…Madame Rosa à 15 ans avait une belle chevelure rousse et un sourire comme si c’était plein de bonnes choses devant elle, là où elle allait » (page 134)

Elle s’est prostituée en Pologne(le terme que Momo emploie pour la prostitution est « se défendre »), avant de venir en France à Paris, puis de partir au Maroc et en Algérie. Ce séjour lui a permis d’apprendre l’arabe, qu’elle parle couramment : « Elle parlait très bien l’arabe, sans préjugés», (chapitre 8, page 69)

De retour en France, elle a continué dans la prostitution, est tombée amoureuse, mais l’histoire s’est mal terminée : l’homme lui a volé ses économies et l’a dénoncée comme juive. Elle a été alors arrêtée.

Elle a vécu des drames difficiles tels que la Seconde Guerre Mondiale, ou elle a même été déportée à Auschwitz. Ainsi, cela marque sa vie et entraine, par moment, quelques troubles. « Elle avait une peur bleue des Allemands…C’était du dernier comique, cette peur que madame Rosa avait des coups de sonnette » (chapitre 6, pages 59 et 60)

Tout au long du livre, se manifestent les séquelles de ce que madame Rosa a vécu à Auschwitz : elle craint les coups de sonnette puisqu’elle n’a aucun papier légal. À l’inverse, elle possède toute une série de faux papiers, qui lui ont été fournis par un juif déporté comme elle. Elle cache sous son lit un portrait d’Hitler, qu’elle regarde pour se persuader que sa situation présente, toute difficile qu’elle soit n’a rien à voir avec l’horreur qu’elle a connue : « Je ne sais pas si je vous ai fait savoir que Madame Rosa avait toujours le portrait de monsieur Hitler sous son lit, et quand ça allait très mal, elle le sortait, elle le regardait, et ça allait tout de suite mieux » (chapitre 30, page 259), voir aussi chapitre 5, page 53

Madame Rosa a également emménagé dans la cave de son immeuble ce qu’elle appelle « son trou juif », c’est-à-dire une cachette où elle pourrait se réfugier au cas où (chapitre 4, page 38) La pièce comporte un vieux fauteuil, un chandelier à sept branches, un lit (matelas, couvertures et oreillers) « Il y avait aussi des sacs de pommes de terre, un réchaud, des bidons, et des boîtes à carton pleines de sardines » (page 38)

Revenue d’Auschwitz, Madame Rosa a repris la prostitution, et s’est arrêtée « à cinquante ans passés » (chapitre 19 page 154) Elle a commencé alors à accueillir en pension les enfants que les prostituées ne pouvaient garder avec elles, de peur qu’ils ne leur soient retirés par l’Assistance Publique.

Elle devient de plus en plus malade, ce qui lui vaut de longs moments d’absence. Elle meurt en se souvenant de son enfance en Pologne et en murmurant « Blumentag » (chapitre 30 page 263).

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