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La Symphonie Pastorale

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Par   •  1 Mai 2013  •  836 Mots (4 Pages)  •  1 357 Vues

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Khanh Linh Pham 04/04/2013

FRN 396

Franck Dalmas

Cahier numéro 3: La Symphonie Pastorale

La distinction entre le bien et le mal ou entre le bonheur et le malheur a toujours été un sujet ambigu. Au fil des années, le thème a été discuté par plusieurs auteurs et philosophes parce que la nature de l’homme n’a jamais été identifiée. Sommes-nous initialement bons mais nous laissons corrompre par les vices et les péchés ou est-ce le contraire ? Finalement, il est difficile de déceler le bon du mauvais. La question serait alors de savoir si une séparation existe. D’après Peline Eline, une écrivaine bulgare, « le bien et le mal naissent dans l’homme tel le poussin nait dans l’œuf ». Cette citation est une parfaite illustration de la coexistence du bien et mal chez l’homme et démontrée d’une manière évidente dans La Symphonie Pastorale. André Gide a revisité ce thème dans son œuvre écrit en 1919, suivant l’histoire d’un pasteur qui a trouvé une jeune fille aveugle et qui a décidé de se charger de son éducation. Leur amour s’est développé au fur et à mesure du roman et les lecteurs commencent à voir les effets tragiques de leur relation. Un grand débat dans le livre consiste de réticence venant du pasteur à propos d’informer Gertrude des maux et du malheur dans le monde.

On va discuter le niveau de culpabilité du pasteur et son détermination de protéger Gertrude contre la réalité du monde contenant les malheurs et les péchés et comment cela va mener à une fin douloureuse. Quand on pense à ses intentions, on peut dire que ses actions sont tout à fait justifiées ; il veut préserver l’innocence venant de sa cécité puisque qu’elle ne peut pas voir le monde physiquement : elle ne verrait pas la pauvreté, la souffrance physique ou l’atrocité d’une guerre. Son aveuglement peut être considéré comme un avantage et le pasteur veut la conserver dans cet état. Vers le début du roman, on observe que son intention est complètement pieuse et platonique. Comme il est un pasteur et un homme religieux, il doit toujours sauver les âmes perdues et les guide dans la bonne trajectoire. « Aime ton prochain comme toi-même » est l’expression que l’on peut retrouver dans La Bible. Le pasteur a même dit à Gertrude que « le mal n’est jamais dans l’amour » (p.95). Cependant, tout le long du livre, on commence à voir une tournure dangereuse de cet amour entre le pasteur, une figure religieuse et paternelle, et Gertrude, son « disciple » et même son enfant. Etant aveuglé par ses propres sentiments et pensées religieuses, le pasteur refuse d’accepter la nature romantique de sa relation avec Gertrude. Le fait de la traiter différemment de ses enfants, par exemple il dédie une majorité de son temps à lui apprendre à lire, il l’amène au concert pour écouter à la musique, ils font des promenades ensembles, montre qu’il a fort favoritisme pour Gertrude. Mais d’après lui, cela est justifiable parce qu’il l’aime et il ne peut pas avoir de mal dans l’amour. Néanmoins, on voit bien que cela n’est pas vrai. Poussé par la jalousie, le pasteur va jusqu’au point d’empêcher Gertrude de trouver son propre bonheur avec Jacques. En effet, ce dernier est tombé amoureux de Gertrude mais

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