LES ORIGINES DE L’ATTIRANCE AMOUREUSE

LES ORIGINES DE L’ATTIRANCE AMOUREUSE

L’attirance est la base même de la naissance de l’amour. Elle repose aussi bien sur les affinités que sur l’attirance physique ou encore même le désir entre deux individus.

Afin d’étudier ses origines, magique pour certains et rationnel pour d’autres, nous allons nous appuyer sur différents extraits d’œuvre écrites entre le XIXème et le XXIème siècle, à savoir « L’amour : une toxicomanie » de Michel Marsolais, « Le choc amoureux » de Francesco Alberoni, « Le choix de conjoint » de Louis Maurin, « A une passante » de Charles Baudelaire (extrait de son œuvre Les Fleurs du Mal) et enfin l’image de « Voltaire amoureux » dessinée par Clément Oubrerie.

En s’appuyant sur ces différents extraits, de courant et d’auteurs différents s’étalant sur deux siècles, nous allons tenter de donner une explication à cette attirance amoureuse en étudiant dans un premier temps le côté magique de l’histoire puis son côté rationnel.

L’attirance amoureuse : phénomène magique et inexpliqué? D’après les extraits des œuvres de Louis Maurin et Charles Baudelaire, l’amour frapperait au hasard.

D’après Louis Maurin, dans le passage extrait de la publications dans « Alternatives économiques n°40 » de septembre 1996, les facteurs déterminants sont le lieu mais aussi les raisons de la rencontre. Le hasard du lieu ou l’on se trouve d’un point de vue privé ( « soirée », « groupes sociaux », …) ou bien le hasard professionnel (travailler dans la même « entreprise », étudier dans la même « écoles », …) Quant aux raisons, elles peuvent être physiques (comportements vestimentaires) ou bien plus personnelles comme le « langage » ou la « préférences culturelles ». Les couples se formeraient selon les classes sociales. La sociologie, c’est-à-dire l’étude scientifique des sociétés humaines et des faits sociaux, n’est pas le seul facteur de la formation des couples, le hasard et la psychologie des deux êtres entrant en jeux. On peut faire allusion à des probabilités.

Pour à Baudelaire, dans cet extrait de l’œuvre des Fleurs du Mal paru en 1857, tout devient hasard. Il aperçoit cette jeune femme alors qu’il est assis et qu’il « buvais ». Elle retient son attention en passant par là par hasard.

D’autre part, pour ces deux auteurs, l’amour réunirait ceux qui se reconnaissent comme si dans un autre monde ils avaient été liés.

Pour Louis Maurin, cette attirance amoureuse est aussi due à la personnalité de chacun. Ainsi, l’union est issue de la fréquentation des mêmes endroits, et donc de catégories sociales identiques ou proches (« langage », « préférences culturelles », appartenance à tel ou tel groupe ». Il s’agit donc de personnes qui se connaissent ou se reconnaissent l’un dans l’autre.

Voltaire lui, sur cette vignette, apparait avec un cœur au-dessus de lui. On pourrait lier cette image au coup de foudre en apercevant cette jeune fille qui joue du piano. Ici encore, les personnes assises qui écoute cette femme jouer du piano appartiennent toutes au même milieu, la noblesse ou la bourgeoise (salon richement décoré et personnages riches compte tenu de leur tenue vestimentaire à chacun.

Pour Baudelaire, le regard de cette passante l’a fait soudainement renaitre, comme s’il était mort après un départ ou une rupture ancienne, précisément lorsqu’il écrit « Ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais ».

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