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L’Archange William

Fiche de lecture : L’Archange William. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Octobre 2016  •  Fiche de lecture  •  997 Mots (4 Pages)  •  501 Vues

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L’Archange William

C’est en 782 de notre ère, la guerre opposant les Saxons à Charlemagne bat son plein. Charlemagne, dit « Le Grand », vient alors tout juste de remporter multiples escarmouches, dont celle de Süntel, contre les guerriers Païens et n’est pas loin d’écraser pour de bon la résistance de Widukind, qui est alors repoussé dans ses derniers retranchements à Verden.

William, général des Francs, doit gérer la cavalerie de 300 chevaux. Il est, certes fort et vaillant ainsi qu’habile à l’épée et bon parleur, mais très têtu, ses hommes le reconnaissent, et de le raisonner, ils essayaient, sans jamais y parvenir.

Pour la dernière bataille qu’ils exécutent dans cette contrée si loin de leur pays, William est à la tête de la force de frappe. Il doit réussir à percer les rangs des Païens et ainsi créer la discorde parmi les troupes adverses.

Juste avant le résonnement du cor qui annoncera le début de la manœuvre, William s’adresse aux fidèles destriers : « En ce jour, près de notre si bon roi, nous allons mener l’offensive qui sera responsable de la cuisante défaite des Saxons, ces hérétiques qui refusent de se soumettre à la couronne royale. Bien sûr, nous regardons tous nos voisins, qui nous protégerons et que nous protègerons dans cette percée, peut-être pour la dernière fois, mais sachez que nul d’entre vous ne sera tombé inutilement.

Pour la gloire et la prospérité du royaume, nous donnerons notre vie et sans regrets nous porterons nos lames à leurs gorges et leur feront subir ce qu’ils méritent pour avoir oser défier notre grand roi !

Pour l’honneur et le bien-être de notre patrie, nous sacrifierons volontiers notre corps et sans hésiter feront voler leurs têtes remplies des maux les plus vils dont celui de résister au pouvoir absolue de notre vénérable roi !

Pour la paix et l’agrandissement de notre terre, nous nous jetterons corps et âme dans une dernière mêlée et sans relâchements, taillerons en pièces les misérables insectes qui ont insultés la suprématie de notre monarque ! »

La cavalerie se mit en position triangulaire et William, au sommet de la formation, peux apercevoir au loin, juste en arrière des 4500 Saxons, des milliers de lieux de plaines sauvages et se dit en se félicitant que ceci appartiendrait bientôt à Charlemagne et qu’il en serait un peu la cause. Dans une extrême poussée de patriotisme, il se dit que charger sans sonner du cor serait bien plus efficace, puisque l’effet de surprise était de mise, et qu’il mériterait ainsi une gloire encore plus grande. Il se mit à dévaler la colline d’où ils étaient et cria d’une puissance que toute la Bretagne dû l’entendre. Ses troupes le suivirent et tous hurlèrent en chœur « Pour la gloire de Charlemagne ! »

Les Païens voyant la menace montée approchée au grand galop décochèrent toutes leurs flèches en direction des destriers. Plusieurs touchèrent leurs cibles, mais aucun soldat ne tomba sous le premier déluge, tous sont extrêmement endurcis et sont prêt à encaisser chacune des attaques portées contre eux pour soutenir Charlemagne, qui soit dit en passant est mis au courant de l’entreprise risquée de William et sonne d’aussitôt le cor.

À mi-chemin de la défense saxonne, l’armée ennemie lâche une deuxième volée. William se prend de plein fouet trois projectile : deux au torse et une aux côtes. Presque désarçonné, il doit s’agripper de toutes ses forces sur sa bride pour ne pas tomber, reprend contrôle de sa monture et l’éperonne pour accélérer encore plus.

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