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L'extraordinaire

Commentaire de texte : L'extraordinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Février 2020  •  Commentaire de texte  •  507 Mots (3 Pages)  •  416 Vues

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Les extraits de textes que comportent le sujet viennent de trois romans parus au XXe siècle : Sido, écrit par Colette en 1930, la version traduite des Raisins de la colère de John Steinbeck en 1939, et Un Roi sans divertissement, œuvre de Jean Giono en 1947. Ces textes proposent des portraits de figures maternelles ayant une forte importance au sein de leur famille, notamment par leur bienveillance et leur féminité.

Tout d’abord, la première caractéristique de ces personnages est le rôle de pilier de la famille. Dans ces extraits, la mère représente le modèle, la pièce centrale nécessaire au bonheur de ses paires. Dans Les raisins de la colère, le « rôle de citadelle de sa famille, de refuge inexpugnable » montre la solidité et la sérénité qu’apporte la figure maternelle de cette famille. De même dans Sido, où la famille, « privée d’elle, perdait la chaleur et le goût de vivre ». Ce rôle de chef de la famille est également représenté dans Un roi sans divertissement où Mme Tim est comiquement comparée à un « tambour-major » de la famille, c’est donc elle qui commande.

Ensuite, ces figures maternelles ont pour caractéristiques communes la joie de vivre, la générosité et la bienveillance vis-à-vis des membres de leur famille. Leur générosité est fortement soulignée par les narrateurs, par des énumérations dans Sido : « Elle revenait chez nous lourde de chocolat en barre, de denrées exotiques et d’étoffes en coupons, mais surtout de programmes de spectacles et d’essence à la violette (…) ». Dans l’extrait de Jean Giono, « des fêtes à n’en plus finir » sont organisées par Mme Tim qui propage la joie de vivre à sa famille, mais aussi de la générosité et l’abondance en « distribuant des parts de gâteaux et des verres de sirop (…) ». Dans Les raisins de la colère de John Steinbeck, la mère communique la joie de vivre par « l’habitude de rire même sans motifs suffisants », mais aussi la sérénité sur laquelle la famille peut se reposer : « Mais, préférable à la joie, était le calme. Le sang-froid est chose sur laquelle on peut compter ».

Enfin, ces femmes sont décrites comme des modèles de féminité avec de nombreux symboles de beauté. Pour les personnages de Sido et Mme Tim, les énumérations concernant la féminité de leurs habillements sont nombreuses : « étoffes en coupons », « essence à la violette », « des bas d’usages, des gants très chers », « sa pelisse au ventre-de-gris, pénétrée d’un parfum châtain clair » dans Sido. Jean Giono, dans Un Roi sans divertissement décrit Mme Tim avec « une robe de bure, avec des fonds énormes (…) », « un corsage » agrémenté « de jabots de linon ». La notion de modèle de féminité est parfaitement illustre par le « corps de statue » de Mme Tim. De même dans Les raisins de la colère où le visage de la mère est comparé à celui d’une « déesse » avec une « beauté pure et calme ».

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