Le Romancier Doit-il nécessairement Faire De Ses Personnages Des êtres Extraordinaires ?

INTRODUCTION :

Lorsque nous pénétrons dans un roman, il est un élément qui attire particulièrement notre attention, c’est le monde foisonnant

des personnages. Ces derniers, parce qu’ils nous ressemblent, mobilisent notre attention et nous invitent à les suivre dans les

méandres du récit. Aussi s’avère-t-il pertinent de nous demander si le romancier doit nécessairement en faire des êtres

extraordinaires pour nous interpeler? Ne sommes-nous charmés que par des figures singulières et admirables ?

Restons-nous indifférents à des êtres communs placés dans le banal du quotidien ? Pour répondre à cette question, il

convient tout d’abord de considérer la nécessité de mettre le lecteur face à un personnage fascinant ; cependant, il apparaît

que cette posture trompeuse et décevante ne saurait satisfaire le destinataire du livre ; c’est pourquoi la partie finale

s’attachera à démontrer l’intérêt de créer des personnages plus proches du lecteur, plus humains donc plus communs.

II - LES DIFFERENTS TYPES DE PLANS POSSIBLES

Plan dialectique:

1. Le lecteur attend du romancier qu’il crée des personnages hors normes.

2. Cependant un tel personnage est un leurre.

3. Donc le romancier ne doit pas obligatoirement faire de ses personnages des êtres exceptionnels.

Plan thématique:

1. Les avantages du personnage extraordinaire.

2. Les inconvénients du personnage extraordinaire.

Plan analytique :

1. Le lecteur est attiré par un personnage extraordinaire par adhésion.

2. Le lecteur est fasciné par un être extraordinaire par rejet.

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