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Livre Ier, chapitre XXVIII - « Une extraordinaire union d’âmes » de Montaigne

Commentaire de texte : Livre Ier, chapitre XXVIII - « Une extraordinaire union d’âmes » de Montaigne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Avril 2016  •  Commentaire de texte  •  1 849 Mots (8 Pages)  •  2 319 Vues

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La question de l’homme dans le genre de l’argumentation               Texte 1

Montaigne / 16ème siècle / Genre didactique (essais)/ Courant de l’humanisme

Les essais : 1595-  livre Ier, chapitre XXVIII  - « Une extraordinaire union d’âmes »     

Intro :

Ecrit en 1580, « Une extraordinaire union d’âmes »  est tiré de Les Essais, et rend hommage à La Boétie, grand ami de Montaigne. Puis, au fil des années, Montaigne ajoutera des notes écrites sur son manuscrit qui ne verront le jour qu’en 1595, à titre posthume. Ce texte relate donc l’amitié que Montaigne a vécue avec La Boétie, amitié qu’il considéra comme un mélange de deux âmes pour ne former plus qu’une. 

Lecture du texte

(Répéter la question, formuler une problématique)

 Dans une première partie nous  analyserons en quoi cette amitié est unique, puis dans une seconde partie nous verrons en quoi cette amitié est indicible enfin dans une dernière partie nous étudierons le caractère fusionnelle de leur amitié. 

I  Une amitié unique

A) Les différentes étapes

- Structure  du texte en 2 paragraphes : amitié en général puis exemple concret avec Etienne de la Boetie.

-Plusieurs étapes :- Ils entendent parler l'un de l'autre. Verbe voir et entendre l,16,17, ils ne se  

                              connaissent pas mais ils sont déjà attirés l'un par l'autre.

                              -  Ils se rencontrent dans une grande fête « C’était une grande fête » L 22-23 mais le                                                

                               destin les a quand même rapprochés.

                              - Dernière étape la complicité "proche"  " L'un a l 'autre" l .26

B) Una amitié prédestinée

- Champ lexical du destin "fatal" L .14 "force inexplicable" L.13  -> Un amour fatal, le destin les a liés.

- " quelque ordonnance du ciel "  L.20 "hasard" L.22 -> Ils étaient prédestinée à être amis, amitié dictée par une volonté divine.

C) Coup de foudre

Cl de l'amour "union" L.14  " Je l'aimais" L.8 " jointer" L.7

"Embrassions" L.21 -> ambiguïté

- Répétition de "si " L.24,25 exprime la surprise par le passé simple "trouvâmes ""fûmes"  (ps action  soudaine)

II  Une amitié indicible

A) Les hésitations lexicales

Registre soutenu : "quintessence" L.11 "ayons"L.17

- Un essai, suis le raisonnement et le cours de sa pensée.

- « ne sais quelle » l. 13
« je crois par … » l. 19        Verbes de pensée, il ne trouve pas les mots juste -> amitié indicible

« je ne sais quelle » l. 37

- PP "je" -> confère au texte  caractère autobiographique.

B) La complicité intellectuelle

-"Nous  nous embrassions par nos noms" intelligence

- Cl de l'intelligence

- "Satire latine "L.26 -> écrit de La Boétie en honneur à leur complicité

- PP "nous" opp."nous" L.1 ---> les hommes en général et "nous"L.15 auteur + la Boétie.

- Voc élogieux : " excellente " L.27 "perfection"...de l'intelligence.

C) La formule

"Parce que c'était lui, parce que c'était moi"

C’est un alexandrin soit un vers noble/ parallélisme ->  équilibre qui rapporte à leur amitié ; harmonie

"parce que" assez lapidaire, pas d'explication, "lui" , "moi" renvoie à leurs personne, l'être de chacun.

  • définition poétique de l'amitié. 

III  Une amitié fusionnelle

A) Banalité des autres amitiés

- Voc dévalorisant d'une certaine forme d’amitié.

-Amitié répandu  -> présent de vérité général.

B) Un sentiment exagéré

-Hyperbole  « Si promptement parvenu à sa perfection », « d’un mélange si universel »

  • - Amitié ineffable car parfaite (elle n’a aucun modèle).

- Voc exagéré "quintessence", élogieux mélioratif

-  phrase longue -> grandeur de son sentiment.

- Mort de la Boétie, sentiment décuplé. La Boétie est mort lorsque Montaigne rajoute la ligne 28 -> « Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé …» ->  Cette amitié fait penser à une expérience mystique – élection divine

C) Ca définition de l'amitié

- « qui ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne ; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne » ->  Structure binaire, parallélisme montre la grandeur et la réciprocité de leur amitié.

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