LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L'extraordinaire.

Commentaire de texte : L'extraordinaire.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  1 269 Mots (6 Pages)  •  1 034 Vues

Page 1 sur 6

Maëva Cambronel        

NT2

Culture Général et Expression

Note/Observations :

Thème : L’extraordinaire.

La notion de monstre a toujours fasciné et intrigué l’homme depuis son apparition. En effet, il perturbe par bien des manières par son apparence et comportement surprenant, en écart avec les normes de la société. Les documents que nous utiliserons afin de réaliser la synthèse témoignent de l’importance consacrée aux monstres. Certains sont réels, comme nous le montre l’affiche du film The Elephant Man (1980), réalisé par David Lynch. D’autres proviennent simplement de l’imagination de certains auteurs. Victor Hugo, dans Notre Dame de Paris (1831), dresse un portrait tout à fait surprenant de Quasimodo. Tandis que, de son côté, Mary Shelley, laisse libre parole à sa créature à la fin de son roman Frankenstein ou Le Prométhée moderne (1818). Le monstre attire par ailleurs de nombreux théoriciens. Claire Caillaud, dans sa revue Textes et documents pour la classe (1995), analyse donc le rôle du monstre dans l’imagination humaine. De l’autre côté, Gilbert Lascault, dans Encyclopaedia universalis (1995), s’intéresse au monstre dans le domaine artistique. Comment est caractérisé le monstre ? Dans un premier temps nous allons donc nous intéresser à l’extérieur fascinant du monstre ; puis, dans un second temps, nous allons nous pencher sur son intériorité complexe et son ambivalence.

  1. Un extérieur fascinant.

Le monstre, pour l’homme, a toujours eu ce trait de caractère fascinant par son apparence si différente.

  1. Caractéristiques externes.

Claire Caillaud, le caractérise d’ailleurs de cette manière sur le plan physique. Pour elle, le monstre est caractérisé ainsi car il est avant tout différent physiquement de l’homme. Victor Hugo la rejoint par ailleurs, en donnant une description très précise de Quasimodo. Ce dernier est alors décrit comme un personnage physiquement affreux et difforme. Voire même répugnant et repoussant. Quasimodo remplit alors toutes les caractéristiques physiques du monstre. Aussi, David Lynch a mis également en avant cet aspect de différence avec l’Homme Éléphant, caché du regard des autres tant sa difformité peut faire peur. Il est un hybride, mi-homme mi-animal. Mais il est également réel, car il a vraiment existé. David Lynch a alors retracé la vie de Joseph Merrick dans son œuvre cinématographique, atteint du syndrome de Protée qui affecte la croissance des tissus et produit alors des déformations physiques dès la naissance. Gilbert Lascault parle aussi de forme monstrueuse par des difformités et infirmités diverses.

  1. Réactions et intérêt extrême.

Pour Claire Caillaud, le monstre est tout ce que l’homme n’est pas. Aussi, le monstre provoque chez l’homme une sorte de rejet, d’interrogation et surtout, d’une répulsion. Car le monstre est difforme morphologiquement, il est différent. Cette différence donne alors, instantanément, une noirceur de l’âme. Le monstre ne peut être que mauvais. Il faut alors le rejeter, l’exclure. Ces réactions sont les principales lorsque l’homme est confronté au monstre. Le monstre est alors voué à l’exclusion. Il est déjà, au premier regard, condamné par la société. Le texte de Victor Hugo montre très clairement que Quasimodo est rejeté par la foule d’une façon très nette et même cruelle. En effet, la foule traite Quasimodo de « vilain singe » ou même de « diable ». Il y a ici, une certaine stigmatisation envers lui. S’il est en effet laid et différent physiquement, alors il ne peut que l’être à l’intérieur. Claire Caillaud donne un nouvel exemple de ce phénomène en parlant de la chasse aux sorcières menée par les Inquisiteurs au Moyen-Age. Elles étaient différentes, il fallait donc les chasser. Les expulser. L’affiche du film The Elephant Man par David Lynch, montre l’Homme Éléphant rejeté également, seul et isolé ou se trouvent derrière lui, des barreaux. Il est jugé mauvais, nocif parce que repoussant et différent. La créature de Mary Shelley se plaint également de ce rejet par la société qui l’a condamnée à vivre seule, exclut de tous.

...

Télécharger au format  txt (8 Kb)   pdf (144.8 Kb)   docx (12.6 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com