L'analyse du poème «Ode à Cassandre» de Ronsard.

Daria Eniukova

Fren 310

Prof. M. Placet-Kouassi

02.10.2019

L'analyse du poème  «Ode à Cassandre» de Ronsard.

Pierre de Ronsard est l'un des principaux poètes de la Pléiade qui célèbre des thèmes lyriques comme l'amour et la fuite du temps. Le poète avait plusieurs muses auxquelles il consacrait ses odes. L'une d'elles était la belle Cassandre et l'un des poèmes qui lui étaient consacrés s'appelait "Mignonne, allons voir si la rose".

 L'ode se compose de trois strophes, dans chaque strophe il y a six vers et elle est octosyllabique, aussi le poème est disposé les rimes "aa b cc b". Le poème commence par un appel à une fille, peut-être aimée, car on peut remarquer une introduction lyrique du mot "mignonne". La voix qui parle appartient au poète, c'est-à-dire Ronsard, et toute l'ode est un appel à une seule fille. On peut tirer une telle conclusion, puisque le locuteur ne change pas la forme de l'appel tout au long du poème (le mot "mignonne" apparaît plusieurs fois). Au début, il peut sembler que le message de l'ode est exceptionnellement romantique et innocent, mais à mon avis l'analyse des lignes a conduit à une décision complètement différente. Tout d'abord, Ronsard compare une femme à un objet, une rose en particulier, qui est une chosification, et il compare une rose à une femme, qui est une personnification. Certains peuvent dire que la comparaison avec la rose est un message d'amour, je crois que la rose est toujours un objet inanimé, ce qui fait d'une femme seulement un bel objet aux yeux du poète. La comparaison avec la rose ne se produit pas seulement pour montrer ses sentiments, le poète compare aussi la robe avec des pétales de la rose, le teint de la fille avec la couleur pourprée ce qui rend Cassandre non seulement une comparaison avec l'objet, mais la vraie rose (un vrai objet). La rose est belle quand elle fleurit le matin et laide quand elle commence à faner le soir. Cette comparaison montre l'allégorie du flétrissement de la beauté féminine avec le vieillissement, comme une rose avec un flétrissement le soir. Le poète laisse entendre à la femme qu'il vaut mieux qu'elle passe un bon moment maintenant, alors qu'elle le peut encore, alors qu'elle est jeune (Tandis que votre âge fleuronne/En sa plus verte nouveauté,/Cueillez, cueillez vôtre jeunesse). Ici, Ronsard utilise la philosophie de Carpe diem (il faut profitier du présent) pour montrer que la vie est rapide et qu'il faut en extraire autant de plaisirs que possible, séduisant ainsi la fille. L'augmentation de la séduction peut être observée avec chaque strophe du poème, d'abord le poète compare simplement la femme à la rose, puis dit le triste résultat de la beauté de la rose, et finalement dit que Cassandre attend la même chose que la rose. Ainsi, ainsi que l'utilisation d’impératif, Ronsard pousse psychologiquement une femme à la tentation. Le poète dit que la jeunesse comme la rose n'est pas éternelle et que la fille vaut la peine de s'amuser cette seconde, parce que sa beauté, comme la beauté de rose est rapide, et peut-être plus tard, le poète ne la voudra pas.

513 mots

...