Analyse du sonnet de Ronsard

REFORMULATION DU TEXTE

L’auteur, Ronsard, décrit dans ce poème sa mort imminente. Son corps se dégrade : « Je n’ai plus que les os, un squelette je semble », il maigrit de plus en plus et n’ose plus se regarder car il sait que la mort frappera bientôt. Apollon et son fils n’ont pas été capable de le sauver, ils ne savent pas comment le guérir. Ses amis le veille tristement et le console jusqu’à ce que la mort vienne le chercher. Il évoque une croyance en la vie éternelle lorsqu’il écrit : « Je m’en vais le premier vous préparer la place ».

THÈME PRINCIPAL

Le thème principale de ce sonnet est sans aucun doute la mort de l’auteur, décrit par celui-ci, d’une maladie incurable qui se dégrade. Épuisé par la maladie, Ronsard évoque l’approche imminente de sa propre mort. Le champ lexical comprenant les mots suivants : « Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé » confirme que l’auteur est sur le point de décédé. Pour bien comprendre le sens de cette énumération, il serait important de définir le mot dépoulpé :

Dépoulpé : sans pulpe ou « qui a perdu le pouls ».

Ronsard utilise plusieurs mots laissant entendre qu’il est très malade et qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre. « Que le trait de la mort sans pardon a frappé ». Dans cette métaphore, le mot trait signifie quelque chose qui frappe, qui blesse ou qui cause une vive impression. Il attend sa mort avec beaucoup de calme et de courage même s’il la redoute. Cette litote « Je n’ose voir mes bras, que de peur je ne tremble » indique une peur de cette mort non-lointaine. Il prouve qu’il est sur le point de décéder lorsqu’il écrit dans cet euphémisme « Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble ». Sentant que la fin de sa vie approche de plus en plus, il fait ses Adieu à ses amis avec cette répétition « Adieu chers compagnons! Adieu, mes chers amis». La répétition du mot « adieu» démontre la tristesse de l’auteur face à cette mort qui est inévitable.

THÈMES SECONDAIRES

Les axes secondaires des derniers vers publiés après la mort de Ronsard sont exprimés par la dégradation physique et l’impuissance de la médecine.

PREMIER THÈME SECONDAIRE

Dès le début du poème, Ronsard évoque avec force le thème de la dégradation physique. Il est sur le point de mourir. « Je n’ai plus que les os » signifie que son corps s’est beaucoup détérioré, qu’il est amaigri et que seul les os le composent. Cette hyperbole fait bien ressortir l’importance et la grandeur de l’énoncé. Rongé par la maladie, son corps est le plus affecté. Cela produite une forte impression et crée de l’émotion. Ensuite, ce qui exprime bien sa dégradation physique est « Adieu, plaisant soleil! Mon œil est étoupé ». Cette litote commence tranquillement à mettre l’accent sur sa cécité en d’autres termes, il commence à être aveugle. Le poème démontre que Ronsard est à l’article de la mort. D’autre part, le champ lexical comprend les mots suivant : « Étoupé et désassemble » (L.1 et L.7)

DEUXIÈME THÈME SECONDAIRE

Le deuxième axe qui est l’impuissance de la médecine se justifie

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