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Jules Supervielle, Paquebot

Commentaire de texte : Jules Supervielle, Paquebot. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  848 Mots (4 Pages)  •  1 408 Vues

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Jules Supervielle est un poète franco-uruguayen né en 1884 et mort en 1960 à l’âge de 76 ans. Issu d’une famille bourgeoise il naît à montevideo. Lors d’un séjour en france, il perd ses parents à l’âge de huit mois et retourne vivre en Uruguay où il sera élevé par son oncle et sa tante. En 1922, il publie son premier recueil débarcadères ( signifiant un quai servant au débarquement de passager ou de marchandises ) qui eut un important succès. Les poème de ce recueil évoquent des villes portuaires, le voyage et les pays lointains. C’est dans ce recueil qu’est issu le poème paquebot. Celui ci est composé de cinq strophes en vers libre évoquant les nombreuses traversées de l’Atlantique effectués par le poète à l’occasion de ses voyages entres la france et l’uruguay. Jules supervielle y décrit la vie à bord des grands paquebots et nous livre ses réflexions sur ce monde étrange.

Comment le poète illustre le sentiment de supériorité de la mer vis à vis de l’homme ?

Les nombreuses oppositions et les mise en oeuvre du poète pour tenter de se rassurer sont des éléments d’études susceptible d’y répondre.

En premier lieu, nous allons parler de l’océan, qui est un milieu envahisseur et colonisateur, en second, du paquebot qui est un simulacre de terre et enfin la dérision des prétentions humaines. 

Cette première partie sert à illustrer l’océan, sujet majeur du poème qui a un comportement envahissant et colonisant.

Ce sentiment est ressenti tout au long du poème et commence dès le premier vers avec le verbe généralisé (=propagé) “ l’Atlantique est là, de toute parts, s’est généralisé depuis quinze jour “. Le sel et l’odeur se sont eux aussi généralisé “avec son sel et son odeur vieille comme le monde”. L’Atlantique est partout. Les verbes utilisé par le poète dans la première strophe eux désigne une méfiance, comme si l’océan était un prédateur “couve”, “rôde”, s’allonge”, “envelope”, “faufilant”. La propagation de l’Atlantique est accentué par la répétition de  l’adverbe “tout’ = vers 1,6,9,12 qui souligne le fait encore une fois d’une colonisation de la mer qui s’infiltre partout. Enfin, l’opposition que tout baigne dans une buée, dans une confirmation maritime COMME ce petit oiseau des îles dans sa cage des îles.

Dans cette partie nous allons évoquer le paquebot qui est un simulacre de la terre ( faux semblant . Il faut noter l'humour du poète.  En effet, la terre est le lieu de la réalité, des sécurités, alors que l’océan est essentiellement informe et fuyant. Sur le paquebot, l’homme perd ses repères quant à la localisation et au temps : il est comme perdu entre deux escales.

Dans la 2e strophe, on ressent l’intensité de l’Atlantique a travers un confort moderne, et une sécurité apportée par “ cette grande pièce”, ce salon “. Mais cette sensation de tranquillité, l’impression d’être dans une bulle protectrice n’est que éphémère.

 Tout d’abord par le verbe “feint “ qui signifie faire semblant d’éprouver un sentiment en montrant les signes pour tromper, mais sans les ressentir. Ce n’est pas la réalité des événements. Cette affluât de beauté, de sérénité

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