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Marseille, Jules Supervielle

Commentaire de texte : Marseille, Jules Supervielle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 137 Mots (5 Pages)  •  4 604 Vues

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Steinmetz guillaume 602

Commentaire Marseille

Jules Supervielle est un poète et dramaturge du XXème siècle qui a beaucoup voyagé. Il est donc protéiforme. Il est rattaché au surréalisme dont il refuse toute appartenance. « Marseille » date de 1927, et est tiré du recueil Débarcadère, qui fût édité à deux reprises : d’abords en 1922 puis rééditer 1934. Cette production célèbre la ville portuaire de Marseille. Comment Supervielle fait-il l’éloge de la ville de Marseille à travers une description à la fois réaliste et imagées les dans le poème ? Nous aborderons la description imagée de la ville portuaire puis nous développerons sur la déclaration amoureuse du poète à Marseille.

        Dans cet extrait de nombreuses images décrient Marseille, ville portuaire.

Le poème commence par une allégorie, celle de Vénus anadyomène : « Marseille sortie de la mer » (vers 1). Elle symbolise la fécondité, tout comme en témoigne le champ lexical de la naissance qui utilise les termes « enfantent » (vers 5) « nouveaux » (vers10). L’univers marin s’inscrit dans le poème : « poissons », « coquillages » (vers 1) ; ces termes sont précédés par des pronoms possessifs (« ses poissons ») montrant que ce sont les attributs de Vénus.

  Ensuite, l’espace urbain est marqué par l’agitation et la frénésie. C’est pourquoi, de nombreux       indices de lieu « en pleine ville » (vers 2), « les cafés » (vers 5), « sur les trottoirs » (vers 5), « la rue » (vers 10) permettent au lecteur de se représenter un espace urbain extérieur symbole de la vie. Ce lieu animé par les activités humaines. En outre, le groupe nominal « Les hommes » est un terme générique au pluriel. Il prend une dimension universelle. Les hommes sont caractérisés physiquement. Ainsi, le substantif « yeux » est complété par un groupe prépositionnel de phosphore »   qui est un terme polyphonique. D’une part, l’être humain est assimilé aux poissons phosphorescents, lumineux. D’autre part, c’est un nom qui évoque le caractère brillant du regard suite à la consommation d’alcools, qui conduit à l’agitation. En effet l’énumération de déterminants possessifs au pluriel confirme l’état d’exaltation d’ivresse « des vivants ». Aux paroles « se disputent » sont associées les bruits des objets déplacés par les hommes : « le bruit des pieds de chaises » (vers 7) . La description de la ville repose sur les sensations auditives et visuelles qui rendent compte de son tumulte. Un élément de modernité participe de remuement « les tramways » qui facilitent les déplacements dans la ville.

Le soleil est évoqué au vers 8 : il rythme la vie des habitants et il est à leur image. En effet il est personnifié au vers 8 : « Le soleil pense tout haut », il « se mêle à la conversation ». Le présent de vérité général avec le présentatif « c’est » (vers 8) démontre que le soleil est aussi un astre à son zénith : en effet l’hyperbole « grande lumière » le défini ensuite tel quel. La grande lumière peut être une source d’inspiration pour le poète. L’énumération de verbe d’action « prend à partie » v10, « bouscule » v10, « pousse » v11 : montre l’agitation que provoque le soleil, il violente les Marseillais dans la rue et les repousses sur les jolies filles.

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