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Histoire de la langue française

TD : Histoire de la langue française. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Décembre 2021  •  TD  •  7 280 Mots (30 Pages)  •  298 Vues

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(Devoirs le 18 octobre et le 13 décembre)

Livret dans le guide des études à imprimer “évolution et structure de la langue française”

Cours 1 :

Intro :

→Quelle est l’origine des langues ?

→Le langage humain est-il apparu en un seul point du globe pour se répandre aux grés des migrations ?

→Ou y a t-il plusieurs foyers de langues disséminés tout autour du globe ?

→Une ou plusieurs langues originelles ?

→Est-il possible d’accéder à ces langues qualifiées de “mères” (puisqu’il n’y a plus de trace car elles ont été mises à l’écrit à partir d’un certain moment) ? 

A la fin du XIXème siècle, de nombreux linguistes se sont posés ces questions et ont comparé les différences entre les langues et les ont regroupé en familles :

  • l’indo-européen (la plupart des langues parlées en Europe)
  • la famille sémitique (deux représentants de cette famille : l’arabe et l’hébreux)
  • la famille finno-ougrienne (le finois et l’hongrois sont membres de la famille ouralo-altaïque dont le turc et les langues mongoles)
  • Les langues des familles africaines, asiatiques, polynésiennes sont beaucoup moins établies. On ne sait pas d’où vient la langue basque.

 

On se pose ces questions depuis l’Antiquité, Platon dans le Cratyle pense déceler dans le grec du phrygien. Dans la Rome Antique, des grammairiens ont essayé de dresser un lien entre le grec et le latin alors qu’on sait qu’elles n’ont pas de lien. Même si elles sont quand même apparentées (pas le même sens que de la même famille).

Dans le médiévale catholique de nb théologiens : idée que toutes les langues viennent de l‘hébreux. Se basent sur la tour de Babel.

Hérodote raconte l’histoire d’un prince égyptien voulant savoir la langue originelle, a enfermé deux bébés dans une pièce en les interdisant de parler, ont grandi, le premier a utilisé un mot qui proviennait de l’égyptien, donc déduction, égyptien = langue mère. Intuition télescopées avec mythologie

Fin Moyen-Age pour lier des langues entre elles : LES PARENTES

Dès le XXe s, des grammairiens juifs, arabes ont perçu des mots communs entre l’arabe, l’hébreux.

En Europe, début XIVe s, Dante catalogue des langues à partir du mot “oui”, distingue 3 langues : le” si” en italien, le “oc” en occitan, le “oïl” équivaut au français.

XVI, XVII, des penseurs tentent de trouver des liens entre les langues, peu de textes nous sont parvenus, analyses peu sûres car manque de déplacements. Mais c’est à partir des voyages du XV et XVIe s qu’on a commencé à comprendre qu’il y avait d’autres langues sur terre que le grec et l’hébreux en langues étrangères.

L’étape changeant fondamentalement les choses : la découverte du sanskrit (langue indienne) au XVIIIè s. Grand voyage d’exploration, les activités de missionnaires et l’établissement du commerce, la connaissance des langues s’enrichit bcp (cf Montaigne).

Fin XVIè s, les voyageurs notent les ressemblances entre les langues de l’Inde et le grec, l’italien avec le latin, les similitudes avec persan, latin, grec et langues germaniques.

1787 : un missionnaire anglais William Jones regroupe dans une même famille : le sanskrit (langue sacrée de l’Inde, datant du premier millénaire), le latin, le grec, les langues germaniques, celtiques et le persan. A partir de l’étude du sanskrit, on pensait à l’époque qu’elle n’avait pas subi les affres du temps, moyen donc de comprendre l’origine ultime de toutes les langues, c’est à partir du XVIII, avec cette langue, qu’on pose les bases de l’indo-européen.

Ces érudits ont ramené des listes de mots et trouvent que mots ont le même sens, ex : “bad” en anglais même sens en persan et se dit pareil.

Nouvelle discipline au XIXè s, la grammaire comparée. Les néo-grammairiens :

Franz BOBB (entre 1833 et 1849) rapproche les conjugaisons du sanskrit, du grec persan, du latin et du germanique pour retrouver un état primitif de toutes ses langues. Il parle du verbe “être” par ex, montre que “il est” : en latin “est”, en grec “esti”, en allemand “ist”, en celtique “is”, en slave “jestu”, en sanscrit “asti”.

Les lois phonétiques ensuite : la recherche se porte sur les corrélations phonétiques : prendre un mot et voir toutes les similitudes phonétiques qu’il peut avoir dans d'autres langues, le “cent” dans les langues romanes peut se dire le “centum” et “cant” dans les langues germaniques, “sto” langues slaves…

Donc il y a des parentés de sonorité, d’orthographes, entre les différents termes : ces corrélations montrent une certaine régularité qui aboutit à la notion de lois phonétiques. A une époque donnée, quand un son connaît un changement dans une langue, il se retrouve dans toutes les autres selon un schéma montré par les néo-grammairiens. Ils précisent que si on ne peut pas établir ce changement, alors le mot a été emprunté dans une autre langue.

Indo-européen  : Les néo-grammairiens ont aussi vite voulu retrouver la langue originelle de toutes les langues, la langue mère qu’ils ont appelé le “proto indo-européen” alias “indo-européen primitif”, ces langues se sont séparées (les subdivisions) : langues filles (grec, latin et compagnie). Ces langues indo-européennes sont ramifiées en sous-famille (schéma moodle) : lorsque ces néo-grammairiens ont construit ces familles, ils ont identifié des langues mortes dont on avait pas de traces : le tokharien par ex. Découverte de langues lointaines avec la sous-famille indo-iranienne : langues de l’ouest : le tzigane, l’Asie. Sous-catégorisation : étoffement des langues indo-européennes = découvertes de langues : arménien, l’albanais et aussi meilleure catégorisation des familles.  

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