LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Fête, Guillaume Apollinaire.

Commentaire de texte : Fête, Guillaume Apollinaire.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2019  •  Commentaire de texte  •  1 003 Mots (5 Pages)  •  2 653 Vues

Page 1 sur 5

Guillaume Apollinaire – « Fête » - 1918

Question : Dans quelle mesure le poème « Fête » de Guillaume Apollinaire atteint une certaine abstraction ?

I. Introduction :

- Citation : « Ah Dieu ! Que la guerre est jolie avec ses chants, ses longs loisirs. » est le vers le plus célèbre de guillaume apollinaire, provenant du poème « L’Adieu du cavalier ».

- Contrairement à ce que nous montre ce vers, Apollinaire n’a pas aimé la guerre, il n’a fait que la sublimer afin de la supporter, il l’a clairement détestée : « Si tu voyais ce pays, ces trous à hommes, partout, partout ! On en a la nausée, les boyaux, les trous d’obus, les débris de projectiles et les cimetières » (lettre à A. Billy du 3 juillet 1915).

- Le poème « Fête » de Guillaume Apollinaire a été écrit en 1918, à la fin de la Première Guerre Mondiale, dans le recueil Calligrammes. Genre poétique, vers libre, 4 quatrains, octosyllabes, un sizain.

- L’œuvre commence par la description d’un feu d’artifice sur un registre lyrique (champ de bataille) puis se coupe brusquement avec un vers tout en majuscule représentant une épitaphe (inscription funéraire présente sur les pierres tombales évoquant la vie ou la carrière du défunt). Le poète décrit ensuite une forêt et une nuit de guerre puis continue sa description avec deux roses sur le registre lyrique élégiaque et pathétique. Il finit par parler des obus et du parfum dégagé par la nuit et enfin la mortification des roses de son poème.

- Dans quelle mesure le poème « Fête » de Guillaume Apollinaire atteint une certaine abstraction ?

- Nous vous exposerons dans un premier temps le contraste d’une guerre tragique et terrible face à l’érotisme de la situation du point de vue du poète puis nous étayerons la seconde partie, comment le poème en vers libre étant presque une peinture à ses yeux lui permet de sublimer la guerre dans son ensemble

II. Axe 1 : Contraste d’une guerre tragique et terrible face à l’érotisme de la situation du point de vue du poète :

a. Le poète hait la guerre, son atrocité ainsi que les bombardements

- Champ lexical de la guerre « feu », « acier », « artifice », « fusants »  environnement des nuits de guerre

- Pléonasme « Artifice d’artificier » v.2  accentuation de la puissance de cet enfer

- Répétition de « roses » dans chaque strophe « rose éclatement » v.6, « roses mourir d’espérance » v.14, « il songe aux roses de Saadi » v.15 « car une rose lui redit » v.17 et « mortification des roses » v.23  ce mot dessine la trajectoire de deux obus

- Vers cours et rapide imprévisibilité des armes et des attaques d’obus, en opposition à la longueur des vers avec lesquelles il parle de la femme visible à travers le poème.

- Sens de l’odorat v.19 « l’air est plein d’un terrible alcool » l’odeur du gaz est plus forte que celle de la mort. Apollinaire est sans doute mort en 1918 lorsqu’il rentra chez lui d’asphyxie à cause de ces gaz

b. L’ascension et l’éclatement

...

Télécharger au format  txt (5.9 Kb)   pdf (42.7 Kb)   docx (9.6 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com