Fiche de lecture Svandra Phillipe

Semestre 1

Evaluation de l’unité d’enseignement 6.1

« Méthode de travail et Tic »

Competence8

2 ECTS

Fiche de lecture : Extrait « Le soignant et la démarche éthique »

Nom Prénom de l’Auteur : SVANDRA Phillipe

Date de publication : 17 Février 2009

Nombres de pages :140 pages (page19- 32)

Edition : De BOECK-ESTEM

Bibliographie : Svandra Phillipe est un docteur en philosophie qui a occupé des fonctions d'infirmier puis de cadre de santé. Actuellement formateur, il coordonne un diplôme d'éthique soignante et hospitalière organisé en partenariat entre le pôle formation de l’hôpital Sainte Anne a Paris.

Titre : « Le soignant et la démarche éthique »

Résumé : 

Premièrement le texte nous définit le terme « Travail sur autrui » qui concerne les métiers d’éducation, de santé et le social mais ce terme montre une domination de la personne exerçant le métier que le fait d’être au contact avec autrui. Le soin est définie comme le fait de prendre soin de quelque chose ou d’une personne donc pour mieux expliquer sa signification les philosophes cherchent le contraire de ce mot est y arrive sur son contraire qui est le mot « négliger ». La négligence est le faire de ne pas créer de lien avec autrui, être indiffèrent à lui. Ce qui a pour but de prouver que le soin est une forme de lier a l’autre.

La seconde problématique est de comprendre le terme de soin. Deux philosophes y ont donné leurs définitions : Frédéric Worms : « Le soin se rapporte à toute pratique tendant à soulager un être vivant de ses besoins matériels ou de ses souffrances vitales, par l’égard pour cet être même » et la second est celle de Claude Bruaire : « L’expression active du respect que l’on porte à une personne irremplaçable nécessaire », ces définitions ne désigne pas son mode d’action (le corps) mais sa visé (la personne). Pour mieux comprendre cette éthique soignante une généalogie des certaines notions interagissent avec l’éthique soignante.

La première notion est celle de charité qui se retrouve dans presque toutes religions. Pour les grecs la charité dont son étymologie vient du mot « agapè » est une forme d’amour qui s’adresse seulement à nos semblables, ensuite le christianisme va reprendre ce terme « agapè » mais s’élargit puisqu’il ne s’agit plus d’aimer seulement nos semblables mais d’aimer aussi son prochain en prenant en compte l’étranger aussi son ennemi. L’autrui est maintenant considère comme frère a cette époque puisque selon les chrétiens tous hommes sont des créatures de Dieu. Donc la morale chrétienne est basée sur la fraternité humaine d’origine divine. La morale chrétienne est basée sur hétéronomie qui fait que c’est Dieu qui ordonne aux hommes la charité et l’amour du prochain mais on en conclue que sans Dieu il n’y aurai pas de charité ? Les philosophes de l’humanisme ont cherché une autre forme de morale libérant l’homme de l’emprise de Dieu, les hommes est devenu entièrement autonome et responsable de leurs actes. L’éthique soignante dépasse la charité et deux approches philosophiques sont possibles, la première place les sentiments comme étant le fondement de la relation à autrui et la seconde est la raison. Le débat est alors d’avoir la bonne distance entre le soignant et le soigné pour certains le fait d’avoir des sentiments envers le patient est dangereux à contrario pour d’autre cela fait partie du soin.

...