Fiche de lecture, "La relation éducative" de Phillipe Gaberan

Huché Marie-Vinciane, élève DEAES

Fiche lecture

Titre du livre : « La relation éducative »

Sous-titre : « Un outil professionnel pour un projet humaniste »

Auteur : Philippe Gaberan

Editeur : Les éditions  érès         

Collection : « L’éducation spécialisée au quotidien »

Date de publication originale : 2003

 Nombre de pages : 141 pages

• L’auteur a également publié :

« Être adulte éducateur c’est… », érès, 2010

«Cent mots pour être éducateur », érès, 1ère édition 2004, 2012

« Moniteur éducateur. Professionnel du quotidien » en collaboration avec Patrick Perrard), érès, 1ère édition 2004, 2012

« De l’engagement en éducation », érès, 1998

« Eduquer les enfants sans repères », ESF, 1999

« Être éducateur dans une société en crise », ESF, 1998

• Résumé :

   « La relation éducative », est une œuvre de Philippe Gaberan au travers de laquelle il nous rappelle ce qui pour lui font les valeurs morales et éthiques d’un travailleur du social. Il fait une analyse de la pratique en se basant sur des faits réels.

   Il se pose et nous pose la question « A quoi ça sert d’être éducateur ? » et nous parle du « passage du vivre à l’exister ».

   Tout au long de cet ouvrage, l’auteur nous rappelle qu’éduquer c’est « conduire vers » (racine latine), que l’éducateur doit aider l’éduqué à être acteur de sa vie tout comme de son projet, qu’il doit à tout prix perdre cette attitude de « toute-puissance » pour laisser place au moment de confiance et de confidence qui crée la relation éducative.

   Dans son discours, une idée prône, c’est que la relation éducative doit aider les personnes accompagnées « à surmonter l’injustice liée à leur différence et à trouver du sens à leur vie », que « grandir c’est toujours passer de soi à soi. Grandir, c’est faire et assumer le choix de passer d’une façon d’être au monde à une autre qui n’est certainement pas plus facile mais qui traduit un plus grand niveau de liberté. »

• Extrait :

   « L’éducateur ne répare rien, ni personne, ni lui-même, ni un autre. Il n’y a pas de réparation possible en éducation mais un cheminement vers l’acceptation choisie de son être-là au monde tel qu’il est » (p47)

   Je trouve que cette phrase résume bien la thématique et qu’elle met en avant les valeurs énoncées tout au long du livre. A travers elle, on comprend mieux « le passage du vivre à l’exister » que Philippe Gaberan cherche à nous expliquer.

• Appréciation personnelle :

   Ce livre est très plaisait à lire et pousse à la réflexion : Est-ce que ma pratique professionnelle prend en compte ce passage du vivre à l’exister ? Je l’ai trouvé à la fois émouvant et instructif.  Il démontre qu’une phase « d’apprivoisement » est primordiale afin d’établir un lien de confiance,  et que les passages de colères ne sont que le reflet d’un mal être non-exprimé, c’est pour cela que « La relation éducative est dans le cheminement des maux subis aux mots consentis. »

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