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Fiche de lecture L'Ecole des Femmes

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Par   •  2 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  976 Mots (4 Pages)  •  570 Vues

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Auteur/Titre/Date

Molière, L’école des femmes, 1662

Biographie de l’auteur

Molière alias Jean-Baptiste Poquelin est un comédien et dramaturge français, baptisé le 15 janvier 1622 et mort le 17 février 1673 à Paris.

Issu d'une famille de marchands, à 21 ans, il s’associe avec une dizaine de camarades, dont la comédienne Madeleine Béjart, pour former la troupe de « l’Illustre Théâtre » qui, malgré la collaboration de dramaturges de renom, ne parvient pas à s'imposer à Paris. Pendant treize ans, Molière et ses amis parcourent les provinces du pays au sein d'une troupe itinérante entretenue par plusieurs protecteurs successifs. Au cours de cette période, Molière compose quelques farces ou petites comédies et ses deux premières grandes comédies (dont le médecin volant). De retour à Paris en 1658, il devient vite, à la tête de sa troupe, le comédien et auteur favori du jeune Louis XIV et de sa cour, pour lesquels il créé de nombreux spectacles, en collaboration avec les meilleurs décorateurs, chorégraphes et musiciens du temps. Il meurt à l’âge de 51 ans, quelques heures après avoir tenu pour la quatrième fois le rôle-titre du Malade imaginaire et non pendant la représentation comme le dit la légende.

Contexte de rédaction

Molière a écrit cette comédie pour défendre le droit des femmes à s’émanciper de l’autorité tyrannique de leur père.

Mouvement littéraire

Le mouvement littéraire est le classicisme.

Résumé

Arnolphe, qui vient de changer son nom, (plus aristocratique) de « M. de La Souche », est un homme d’âge mûr qui souhaiterait gouter au bonheur de la vie conjugal, mais il est hanté par la crainte d’être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d’épouser sa « «pupille » Agnès, élevée à l’abri des regards, isolée dans un couvent. Il parle de ses projets à son ami Chrysalde, qui désapprouve la façon dont la jeune fille a grandie. Arnolphe rencontre ensuite Horace, fils d’Oronte (un autre de ses amis), qui est tombé amoureux d’Agnès au premier regard, ce qu'il confie secrètement à Arnolphe dont il ignore à la fois le rôle de tuteur et le changement de nom. Horace explique qu'il a pu courtiser la jeune fille et dénigre ce « M. de La Souche » qui la retient prisonnière.

Arnolphe réprimande ses serviteurs Alain et Georgette pour avoir permis à un jeune homme de rencontrer sa « pupille ». Il interroge ensuite Agnès afin de découvrir ce qui s’est précisément passé lors de cette entrevue. Le récit que lui fait la jeune fille le rassure : sa réputation n’a pas été entachée. Mais il décide de précipiter le mariage. Agnès, croyant que son futur mari est Horace, lui exprime sa gratitude, mais Arnolphe la détrompe sans ménagements et lui révèle ses réelles intentions.

Arnolphe inculque à sa future épouse les règles et les devoirs de la vie conjugale, sans oublier les terribles effets de l’infidélité. Agnès semble se résigner à ce triste avenir. Horace rencontre le tuteur qui savoure déjà la tristesse du jeune homme : les serviteurs lui ont refusé une nouvelle visite, et Agnès l’a renvoyé en lui lançant une pierre… à laquelle était joint un mot d’amour. Lorsqu'Arnolphe l'apprend de la bouche d'Horace, son tuteur enrage et comprend, par la jalousie qu'il éprouve, qu'il aime réellement la jeune fille.

Au cours d'un long monologue, Arnolphe dévoile sa volonté de se battre jusqu'au bout pour l'amour qu’il éprouve envers sa « pupille ». L'entretien qu'il a avec le notaire, se termine par un report du mariage. Arnolphe insiste auprès d'Alain et Georgette pour qu'ils repoussent toutes les démarches qu’Horace entreprendrait. Nouvelle rencontre entre Arnolphe et Horace, dans laquelle celui-ci lui apprend qu’il a réussi à s’introduire dans la maison. Mais l’arrivée inattendue de « M. de La Souche » a obligé Agnès à le cacher dans une armoire. Entre autre il lui confie qu’il a un rendez-vous le soir même et qu’il projette de s'introduire dans sa chambre. Malgré les conseils donnés par Chrysalde, Arnolphe, plus déterminé que jamais pour réaliser ses projets, il donne des instructions drastiques à ses serviteurs qui doivent rejeter le jeune prétendant à coups de bâton si besoin.

Horace rencontre à nouveau Arnolphe et lui explique qu'il est tombé dans le guet-apens tendu par ses serviteurs, et qu'il a dû faire le mort pour éviter d'être roué de coups. Mais Agnès s’est enfuie avec lui. Horace, qui ignore toujours la nouvelle identité d'Arnolphe, demande à ce dernier d’héberger et de protéger la jeune fille. Arnolphe a récupéré Agnès et lui tient un discours intense et émouvant sur l'amour qu'il lui porte, ce qui ne provoque rien de plus que l’indifférence de sa « pupille ». Entrée d’Oronte, père d’Horace, qui veut unir son fils à la fille de son ami Enrique, de retour des Amériques, après un long séjour. Horace, demande à Arnolphe d’exposer requête auprès de son père et de le convaincre, mais le chenapan, dévoilant alors son identité, demande au père du jeune homme de ne pas tenir compte des désirs de son fils et de poursuivre ce qui était convenu. Mais, il s’avère qu’Agnès est la fille d’Enrique. Les amants vont donc pouvoir se marier, au grand désespoir de l’ex-tuteur qui s'en va triste et désemparé…

Genre/Ecriture

C’est une comédie en cinq actes (avec quatre, cinq, cinq, neuf et neuf scènes)

Thème

Droits des femmes, émancipation des femmes et mariage.

Personnage

Arnolphe, tuteur d’Agnès aka M. De La Souche ; Agnès, jeune fille élevée par Arnolphe ; Horace, amant d’Agnès et fils d’Oronte ; Alain et Georgette, paysans et valets d’Arnolphe ; Chrysalde, ami d’Arnolphe ; Enrique, père d’Agnès et beau-frère de Chrysalde ; Oronte, père d’Horace et grand ami d’Arnolphe.

Intérêt, visée et originalité de l’œuvre

Malgrés le registre comique de la pièce, celle-ci incite et encourage le changement au sujet des femmes et de leurs droits pour qu’elles soient égale aux hommes et qu’elles puissent se marier avec la personne qu’elles veulent et non forcé de se marier avec des personnes qu’elles ne connaissent souvent pas.

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