Fiche de lecture : Promouvoir la vie de la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers, Marie-Françoise Collière

1)Référence bibliographique

COLLIERE Marie-Françoise.« Promouvoir la vie de la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers ».Première publication : mars 1996. éditions MASSON,391 pages,ISBN 2-225-83684-1.Extrait page .23-27.

2)Présentation de l’auteur

Née le 6 avril 1930 à Oran, Marie-Françoise Collière est décédée le 27janvier 2005. Infirmière, auteur, militante et historienne des soins, cette femme engagée a oeuvré pour la reconnaissance et l'évolution des soins infirmiers.

Titulaire de la maîtrise de soins infirmiers de santé publique de la Wayne State University, Detroit (États-Unis) et du DEA d'histoire des civilisations, Université de Jussieu, Paris, elle fut infirmière enseignante dans le programme de maîtrise des sciences et techniques sanitaires et sociales de l'université Lumière-Lyon II de 1965 à 1994. Auteur notamment de « Promouvoir la vie » ou de « Soigner, le premier art de la vie » . De la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers et de différents travaux d'ethnohistoire, Marie-Françoise Collière s'est imposée comme une pionnière en introduisant en France, dès 1965, l'utilisation de l'ethnohistoire pour aborder les situations de soins.

3) Type de document

Extrait de l’ouvrage page 24-27. « Promouvoir la vie de la pratique des femmes soignantes aux soins infirmiers »

4) Thème de l’Extrait

« origine des pratiques de soins, leur influence sur la pratique infirmière »

5) Le résumé

Dans cet extrait l’auteur nous présente l’origine du : prendre soin de, elle nous explique que les soins n’étaient pas le propre d’un métier ou d’une profession. Le prendre soin était d’assurer la continuité de la vie du groupe, de l’espèce, l’organisation pour en assurer la continuité fait suite à une division entre les hommes et les femmes, qui par la suite marquera de façon déterminante leur place dans les époques, les cultures et les sociétés. Suite à cette division sexuelle du travail pour subvenir au maintien des fonctions vitale : manger, boire, s’habiller, se loger et défendre son territoire L’homme par sa force, son intelligence et son instinct animal tournera vers la chasse, de son côté la femme plus humble et calme s’occupera de répertorier la distribution des produits végétaux, et prendre soin des enfants… Elle explique que soigner, c’est entretenir la vie en assurant la satisfaction d’un ensemble de besoin indispensable à la vie, mais qui sont diversifiés dans leur manifestation. Mais la mort est omniprésente et toujours terrorisante au vu des conditions précaire de la vie, pour gérer la mort qui est inconnu les premiers discours sur le mal apparaissent, puis plus tard ils seront érigées en rites, et les prêtres en seront les garants, c’est eux qui pourront déterminer ce qui est bien ou mal. Avec la naissance de la clinique, le médecin descendant des prêtres apparaît comme le spécialiste des signes et symptômes indicateur du mal identifié.

6) une

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